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Les citoyens avaient rendez-vous ce dimanche après-midi au Centre socioculturel

L'ÉTS présente ses projets et ses installations aux Marthéens

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29 septembre 2025
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Marie-Claude Pilon
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Par Marie-Claude Pilon, Journaliste

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L’École de technologie supérieure (ÉTS) qui est établie sur le territoire de Sainte-Marthe depuis presque dix ans tenait, ce dimanche 28 septembre, une activité portes ouvertes. L’objectif? Faire découvrir les projets de leurs étudiants et leurs installations de recherche situées sur le territoire municipal depuis 2016.

Pour l’occasion, la directrice générale de l’ÉTS, Kathy Baig était présente à l’activité qui visait à mieux faire connaître les activités de l’établissement scolaire.

« Ce rendez-vous aujourd’hui marque le début d’une nouvelle aventure qui, espérons-le, va s’échelonner sur plusieurs années entre l’ÉTS et la Municipalité de Sainte-Marthe. Tout a commencé en 2016, il y a maintenant bientôt dix ans sur l’initiative de deux de nos professeurs, soit Annie Poulin et Michel Baraer. Au cours de la dernière année, on a réalisé quelque chose que je ne pensais jamais possible : faire l’acquisition de l’ancien presbytère afin de le convertir en locaux de classe, mais aussi pour accueillir notre personnel lorsque nécessaire. C’est le premier campus hors de Montréal pour l’ÉTS. Nous en sommes très fiers », soulignait-elle.

Prochainement, l’ÉTS offrira un nouveau baccalauréat en génie de l’environnement, un programme d’études unique au Québec.

Des portes ouvertes en deux temps 

De 13h30 à 16h, les visiteurs pouvaient arpenter les quelques kiosques animés par les étudiants afin d’en apprendre plus sur leurs projets récents qui les mène dans diverses compétitions provinciales et nationales. Par la suite, les visiteurs montaient à bord d’une navette dans le but de se rendre sur le chemin Saint-Henri où l’une des stations de recherche de l’ÉTS est installée. Sur place, Michel Baraer, les accueillait et leur expliquait comment des données sont recueillies sur place et à quoi elles servent au quotidien.

Selon M. Baraer,  Sainte-Marthe recèle les atouts nécessaires aux travaux de l’ÉTS soit un territoire diversifié doté de parties boisées et agricoles, une superficie suffisante afin d’étudier les effets des changements climatiques qui touchent le sud du Québec et surtout une implication de la municipalité et des citoyennes et des citoyens sans qui ce type de recherche ne pourrait être mené.

Véritable laboratoire d'hydrologie à ciel ouvert, la station de recherche constitue un observatoire permanent regroupant des chercheurs de l'ÉTS, mais aussi de l'UQTR, l'INRS, l'UQAM, l'UQAT et l'Université de Sherbrooke.

Le maire de Sainte-Marthe, François Pleau, s’est réjoui de la présence de l’ÉTS sur le territoire municipal. « On peut dire maintenant que l’ÉTS est le premier citoyen institutionnel de Sainte-Marthe. Je suis heureux de terminer mon implication en politique municipale en ayant contribué à son établissement sur notre territoire. Je vous souhaite beaucoup de succès dans tous vos projets et merci d’avoir choisi Sainte-Marthe. »

Un laboratoire à ciel ouvert

Depuis 2016, des professeurs du Département de génie de la construction de l’ÉTS tiennent des activités de recherche et d’enseignement sur le territoire de la municipalité de Sainte-Marthe. Cette collaboration a également servi de vitrine sur les activités de recherche à l’ÉTS et a permis à la municipalité de Sainte-Marthe d’être témoin de la pertinence des résultats de la recherche pour le monde municipal.

Au cours des prochaines années, L’ÉTS souhaite développer à Sainte-Marthe un site institutionnel dédié à la recherche, à l’enseignement et au développement étudiant dont les thèmes centraux seront l’environnement, les changements climatiques et le développement durable.

Ce lieu permettra l’accès à des laboratoires extérieurs variés, facilement accessibles, aménagés et, lorsque nécessaire, l’accès à des installations dédiées telles que des parcelles aménagées pour la réalisation d’essais scientifiques, des puits et piézomètres ainsi que des aires d’essais pour des équipements faisant appel à de nouvelles technologies.

À lire également:

- L’École de technologie supérieure souhaite l’implantation d’un campus à Sainte-Marthe

- Sainte-Marthe devient la première municipalité rurale universitaire au Québec

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