Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Facteurs environnementaux

La perchaude serait plus petite qu’avant : mythe ou réalité?

durée 15h00
1 août 2021
ici

commentaires

ici

likes

imprimante
Benjamin Richer
email
Par Benjamin Richer, Journaliste

La rumeur circule déjà depuis quelques années auprès des pêcheurs que la perchaude est moins grande et moins présente qu’avant dans la région. La vérité est que rien n’est pour le moins certain en raison du manque de données récentes.

La perchaude au lac Saint-Pierre, du côté de Trois-Rivières, est en sérieux déclin depuis plus de 20 ans, forçant l’instauration d’un moratoire, qui n’est à ce jour pas levé, afin de limiter la pêche de ce poisson emblématique du fleuve Saint-Laurent.

Bien qu’aucune donnée fiable à ce sujet indique qu’une situation semblable pourrait être observée dans la région, il n’en demeure pas moins que le lac Saint-François, ainsi que celui des Deux-Montagnes et Saint-Louis, subit des stress environnementaux pouvant avoir des effets sur la faune.

Les causes probables

L’habitat des poissons est considérablement affecté par les activités humaines telles que les déversements de contaminants, le ruissellement des terres agricoles et l’érosion des berges pour ne nommer que ceux-ci.

La détérioration des lieux de reproduction, de croissance et les nutriments peuvent ainsi avoir un effet sur le développement de la perchaude. Elles seraient 30% moins grandes que dans les années 90 du côté du lac Saint-Pierre. Les jeunes spécimens n’atteignent que 7 centimètres avant leur premier hiver.

Elle doit aussi faire face à de nouveaux prédateurs plus présents, comme le cormoran à aigrettes, la tanche, ainsi que le gobie à taches noires, qui a une affection pour les œufs et larves des autres poissons. La prolifération de ce dernier, rapporté d’Asie en 1997, serait problématique pour les écosystèmes au Québec selon plusieurs experts.

La présence de cyanobactéries, constamment plus nombreuses dans les lacs, affecte également la disponibilité de nourriture des poissons. La survie hivernale est alors moins importante.

Même si la situation ne semblerait pas aussi problématique qu'au lac Saint-Pierre, il faut malgré tout faire attention aux milieux aquatiques, dont le lac Saint-François, pour pas qu'une situation similaire soit observée, selon les experts en la matière. 

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié à 14h00

Sécurité des cheminées : 5 gestes simples pour éviter les accidents

L’hiver est là et avec lui l’envie de profiter de la chaleur des foyers. Pour éviter les accidents et les risques d’incendie, il est essentiel de bien entretenir votre cheminée et de suivre quelques règles de sécurité simples. Voici 5 conseils pour s'assurer de profiter de son foyer intérieur en toute sécurité:  - Faites ramoner ...

Publié à 6h00

Glace sur les lacs et rivières : comment reconnaître si elle est sûre

En hiver, la glace des lacs et rivières peut sembler solide, mais elle cache parfois de grands dangers. Patinage, motoneige ou simple promenade peuvent devenir risqués si la glace n’est pas assez épaisse ou stable. Voici quelques conseils pour évaluer sa solidité et rester en sécurité. Environ sept Québécois meurent par année en raison de glace ...

Publié hier à 16h15

Ça ne date pas d'hier que le sapin est le roi des maisons québécoises

En ce jour de Noël, la majorité des maisonnées québécoises sont garnies de décorations lumineuses, de guirlandes, et sans oublier le maître des lieux, le sapin remplis de ces plus beaux ornements. Dans un premier temps, rappelons que bien que la fête de Noël soit au départ une fête religieuse, et que bien qu'aujourd'hui, on ne peut s'imaginer ...

app-store-badge google-play-badge