La population est invitée à revoir sa consommation
L'utilisation de l'eau potable préoccupe la Ville de Rigaud
La vague de chaleur qu’a connue la région dans les derniers jours a grandement contribué à ce que les citoyens augmentent considérablement leur consommation extérieure d’eau potable. L’hiver que nous avons connu n’a pas donné lieu à un couvert de neige habituel sur une grande partie du bassin versant. De plus, comme l’a confirmé Environnement Canada, le printemps a été hâtif, chaud et sec. Par conséquent, la capacité de recharge de la nappe phréatique est donc moindre et force l’ensemble de la population à revoir sa consommation d’eau.
Aux éléments précités, il faut aussi prendre en considération le contexte de la pandémie, notamment les effets des mesures de confinement. Ainsi, depuis l’an dernier, vous avez été nombreux à faire des investissements importants pour intégrer à vos propriétés de nouveaux aménagements paysagers, jardins, potagers, spas et piscines. Ces aménagements ont tous une chose en commun, l’eau.
Rappelons que la semaine dernière, une dizaine de résidences se sont retrouvées sans eau potable pendant plusieurs jours puisque leur puits privé ne pouvait plus puiser dans la nappe phréatique.
La Ville de Rigaud invite donc ses citoyens à revoir leur consommation.
« Que vous soyez alimentés par un puits privé ou par le réseau d’aqueduc municipal, la situation est la même. En effet, tous les résidents de Rigaud puisent leur eau à partir de la même nappe phréatique. C’est un enjeu qui nous concerne tous. L’approvisionnement à la nappe phréatique nous permet d’offrir une eau d’une qualité exceptionnelle, mais impose par le fait même un stress important sur la capacité de recharge de la nappe, qui est plus complexe et lente que celle d’une rivière ou d’un fleuve », a laissé savoir l’administration municipale.
Pour sa part, le coordonnateur de la sécurité civile, monsieur Sylvain Chevrier, également directeur général de la Ville de Rigaud, mentionne que « les conditions actuelles, alors que nous ne sommes qu’à la mi-juin, sont celles que nous observons habituellement au plus fort de l’été, que ce soit au niveau de la consommation d’eau qu’au niveau de la capacité de recharge de la nappe phréatique. Il s’agit de conditions insoutenables et la Ville doit agir. »
Comme ce fut le cas l’an dernier, l’Organisation multimunicipale de sécurité civile (OMSC) voit à prendre des décisions et mettre en œuvre des mesures pour assurer la pérennité de l’eau potable, et ce, pour toute la population, qu’elle soit desservie par le réseau d’aqueduc ou par des puits privés.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.