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« L’inquiétude est visiblement plus grande qu’avant. »

« Il est encore trop tôt pour prévoir la crue printanière de 2020 » - Pierre-Marc Rondeau, ingénieur hydrique pour Hydro-Québec

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21 février 2020
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Jessica Brisson
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Par Jessica Brisson, Éditrice adjointe

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Les 18 et 19 février derniers, divers experts en gestion de l’eau d'Hydro-Québec étaient de passage dans la région, alors que la société d'État tenait deux soirées portes ouvertes à L’Île-Perrot et à Pointe-Fortune.

« Le but de ces rencontres était en fait de sensibiliser la population à la gestion du bassin versant de la rivière des Outaouais. Environs 150 personnes ont participé à la rencontre de L’Île-Perrot alors qu’une trentaine se sont déplacées du côté de Pointe-Fortune pour venir rencontrer les experts sur place », explique Marie-France Barrette, Conseillère – Relations avec le milieu – Estrie et Montérégie Direction Affaires régionales et collectivités pour Hydro-Québec.

« Il est certain que les crues de 2017 et 2019 suscitent beaucoup de questions chez les citoyens, notamment sur la gestion de l’eau, mais aussi de nos installations. L’idée avec les rencontres était de tout simplement accueillir ces questions et de permettre aux participants de discuter directement avec les experts sur place », poursuit Mme Barrette.

« Il est encore trop tôt pour prévoir la crue printanière de 2020 »

Les crues printanières historiques de 2017 et 2019 ont assurément marqué de nombreux citoyens riverains de la région de Vaudreuil-Soulanges. « Les gens se demandent ce qui a pu causer les crues records et ça a certainement créé un traumatisme auprès des citoyens », explique Pierre-Marc Rondeau, ingénieur hydrique chez Hydro-Québec.

« L’inquiétude est visiblement plus grande qu’avant. Malheureusement, nous ne pouvons pas prévoir si cela va se reproduire. Nous sommes à la merci de mère Nature », poursuit l’ingénieur.

Bien que la société d’État surveille étroitement l’évolution de la situation et met en place divers moyens pour prévenir, personne ne peut prédire de quoi sera fait le printemps 2020. « Il y a plusieurs facteurs à considérer quand vient le temps d’observer la crue des eaux. Est-ce que la fonte des neiges sera rapide? Est-ce qu’il y aura beaucoup de pluie? Est-ce que nous aurons un redoux? Ce sont toutes des données qu’on ne peut pas prédire ni prévoir, donc il est difficile de dire si nous sommes à risque d’une nouvelle crue historique ou non en 2020 », ajoute M. Rondeau.

Des mesures préventives mises en place

« Nous ne pouvons pas éviter les inondations, mais nous pouvons assurément tenter de les réduire et c’est exactement ce que fait Hydro-Québec en mettant en place diverses actions sur le terrain », poursuit Mme Barrette.

Parmi ces actions, soulignons la vidange des réservoirs et le calcul de la neige. « Dès la mi-décembre, on commence à vider nos réservoirs. Ça nous permet d’une part de produire de l’électricité en grande quantité pour les mois d’hiver, mais ça permet également d’en diminuer le niveau. Ce que l’on veut c’est les remplir en avril avec la fonte des neiges. L’objectif est de garer nos portes fermées le plus longtemps possible donc de passer le minimum d’eau au printemps. Depuis quelques années, Hydro-Québec procède également à la prise de mesure de la neige à différents endroits plus au nord. C’est ce type d’actions que l’on fait en amont de la crue, mais encore une fois, on ne peut pas, en février, prédire de quoi sera fait le printemps », ajoute Pierre-Marc Rondeau.

Les experts d’Hydro-Québec tiendront une nouvelle soirée portes ouvertes dans les prochaines semaines, mais cette fois sur la gestion du fleuve St-Laurent et du canal de Beauharnois. Tous les détails de cette rencontre seront connus prochainement.

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