De passage à Saint-Lazare, dans la résidence personnelle de la députée sortante de Soulanges, Marilyne Picard, que le chef de la Coalition Avenir Québec et premier ministre du Québec, François Legault, a annoncé que s’il est réélu, une somme de 100 M$ serait versée aux organismes communautaires pour permettre la création de 500 places de répit afin d’aider les familles vivant avec un enfant handicapé mineur ou majeur. Pour l’occasion Marilyne Picard était accompagnée de son collègue, Lionel Carmant, candidat dans Taillon et ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux.

Mère d’une fillette vivant avec une maladie génétique rare, Marilyne Picard a invité le premier ministre dans son intimité afin de lui montrer comment elle prépare Dylane, à un séjour dans un centre de répit. Guidé par la députée, et sous l’oeil de plusieurs journalistes et de la petite Dylane, François Legault a été chargé de « préparer » un bagage pour l’enfant.

« Dans un prochain mandat, l’équipe de la CAQ va continuer de prendre soin des familles avec un enfant handicapé. Au-delà de l’argent, c’est important de prendre du temps pour soi quand on est proche aidant. Tout le monde a le droit à ça. Particulièrement quand on se donne chaque jour pour prendre soin de son enfant », a souligné le premier ministre qui a d’ailleurs souligné le dévouement de Marilyne Picard.

Depuis son arrivée en poste, la CAQ a injecté 17,3 M$ dans le Programme de soutien aux familles (SAF) Dans le cadre du budget 2021-2022, le gouvernement a aussi prévu l’octroi de 50 M$ additionnels au programme SAF d’ici 2025-2026, bonification qui est en cours.

Un besoin criant pour les familles

Les places promises permettront à plus de parents d’envoyer leurs enfants handicapés passer du temps dans ces centres de répit, que ce soit pour une journée ou pour quelques jours. Ces centres sont ouverts la semaine et les fins de semaine. 

Le déploiement des places dans les centres de répit se fera au sein d’organismes communautaires. Le financement prendra la forme d’ententes entre un CISSS ou un CIUSSS et ces organismes.

Comme dans plusieurs régions du Québec, l’offre en matière de service de répit pour les parents d’enfants handicapés est restreinte. Si certains organismes offrent le service pour quelques heures, peu d’entre eux prennent les enfants pour quelques jours, comme le fait le Zéphyr et le Camp Arc-en-ciel du Centre Notre-Dame-de-Fatima.

La candidate caquiste s’est dite très émue par l’annonce. « C’est une grande victoire pour moi, personnellement, parce que le répit c’est majeur pour les familles d’enfants lourdement handicapés. Je sais qu’il y a beaucoup de personnes qui seront contentes de cet engagement annoncé aujourd’hui ».

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