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Elections provinciales

Entrevue avec Catherine Saint-Amour - Épisode 2/4

durée 18h00
8 avril 2022
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Par Jean-Michel Lhomme, Journaliste
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Le 3 octobre auront lieu les prochaines élections provinciales. Si beaucoup des candidats qui se proposeront aux suffrages sont déjà bien connus des électeurs, ce moment sera aussi l'occasion de découvrir de nouveaux visages. Ce sera le cas à Soulanges où, pour la toute première fois, Catherine St-Amour se présentera à une élection.

Voici un entretien en quatre épisodes afin de faire connaissance avec cette nouvelle figure locale.

Dans les deux premiers épisodes, nous nous pencherons sur le parcours, les engagements et la personnalité de la candidate. Puis, les deux derniers épisodes seront consacrés au programme, au projet et à la vision de la candidate pour Soulanges.

Episode 2/4
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Jean-Michel Lhomme: Lors de votre investiture, tous ceux qui ont pris la parole vous ont effectivement décrite comme une jeune femme engagée, une jeune femme décidée et une jeune femme extrêmement dynamique. Il me semble même que l'un d'entre eux a utilisé l'image de "tornade". 
 

Ne craignez-vous pas que ce caractère ne vous desserve dans les salons et couloirs feutrés et policés de l'Assemblée nationale ? 

Catherine St-Amour: Non, pas du tout. Je pense qu'Enrico Ciccone, a fait une belle comparaison. Ce n'est pas négatif quelqu'un qui veut faire avancer les choses. Est-ce que des fois il faut apprendre à avoir un peu de retenue pour bien travailler les choses ? Oui, tout à fait. Je suis capable de cette retenue, même si on me décrit comme quelqu'un un peu comme une tornade.

Je suis quelqu'un qui a un franc-parler et je pense qu'on m'apprécie beaucoup aussi, au sein du parti, pour ça. Je dis les choses telles qu'elles sont. Je suis quelqu'un de très transparent, très honnête dans la vie. Je pense que c'est en ayant ce type de discussions qu'on fait avancer les choses et des fois, ça va prendre ce caractère, cet aspect de ma personnalité, pour faire comprendre que c'est un sujet qui est important pour les citoyens ; que c'est un dossier qui doit absolument avancer. Cette force de caractère là, on en a besoin à l'Assemblée nationale. 

Il y a de toutes les personnalités à l'Assemblée nationale. C'est la Maison du peuple. Moi je me dis que j'ai autant ma place. Mais pour faire avancer des dossiers, il faut savoir tenir son bout. Je ne suis pas inquiète que je vais avoir ce moment-là. Mais si les gens ont peut-être une réticence quant à la retenue que je peux avoir, ça fait onze ans que je suis dans le domaine politique. Je comprends très bien, comme la machine parlementaire fonctionne.
Alors je sais quand c'est le bon moment de dire certaines choses. 

Jean-Michel Lhomme: Depuis plusieurs années, vous travailliez auprès de Enrico Ciccone qui est le député de Marquette. De son propre aveu, vous formez un duo efficace et très complémentaire. Pourquoi vouloir revenir à Soulanges ?

Catherine St-Amour: Parce que c'est chez nous, dans le sens que j'ai grandi ici. J'y habite aujourd'hui, j'y habite toujours. Et quand j'ai commencé en politique, j'ai commencé ici. Puis tous les gens qui ont milité avec moi savent que ça fait longtemps que je dis : "un jour, j'aimerais me présenter dans Soulanges". 

Mais la vie fait en sorte qu'on s'implique. Quand j'ai accepté d'aller travailler au bureau de Marquette, j'étais rendu là dans mon parcours politique. Je voulais justement apprendre comment fonctionnait un bureau de circonscription, comment le député s'impliquer sur le terrain, comment il crée les liens avec les acteurs du milieu.

Il était clair que ça faisait longtemps pour moi que mon cœur est à Soulanges. C'était clair pour tout le monde. Même les gens qui m'écrivent aujourd’hui disent "on le savait, c'était une question de temps. Tu le fais maintenant, mais on le savait". 

Soulanges, j'en parle. J'ai fait des simulations parlementaires et j'étais députée de Soulanges. Parce que je voulais avoir cette circonscription-là. Donc c’est un rêve que je suis en train de bâtir, mais, pour moi, c'était juste naturel de le faire chez moi, avec les gens que je connais autour de moi.

J’aime beaucoup la circonscription de Marquette. D’ailleurs une des choses que j'aime, entre autres de cette circonscription, c'est qu'elle a des similitudes. C'est-à-dire qu'on est sur le bord de l'eau. Il y a certaines choses. C'est une communauté tissée serrée, ce que j'aimais aussi beaucoup.

Donc revenir à Soulanges, ça, c'était quasiment non négociable. Pour moi, c'était l'évidence même. 
 


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Retrouvez la suite de cet entretien demain à 18h.

 

Entrevue avec Catherine St-Amour :

Partie 1

Partie 3

Partie 4

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