Près de 20 postes sont à pourvoir
Enseignants en grève: le CSSTL en mode recrutement
Alors que l'ensemble des écoles sous la gouverne du Centre de services scolaire des Trois-Lacs (CSSTL), ont été de nouveau fermées cette semaine en raison de la grève, des offres d'emplois pour recruter des enseignants, des professionnels et des éducateurs en service de garde sont publiées sur le site Internet du CSSTL.
En date du 21 novembre, 15 postes (six à 100% et 9 à moins de 100%) étaient toujours à pourvoir au CSSTL, et ce, au secondaire seulement.
Au primaire, trois contrats à 100% et un contrat/remplacement à moins de 100%, étaient toujours ouverts.
« Nous sommes conscients des impacts négatifs que cela peut avoir sur nos élèves. Tout est mis en œuvre, sans relâche, pour recruter des enseignants et offrir les services aux élèves », a indiqué, par courriel, Alexandra Desrochers, responsable des communications au CSSTL.
Principalement, le CSSTL est à la recherche d'enseignants en adaptation scolaire, en francisation, mais aussi d'enseignants de français, de mathématiques, de sciences et technologies, d'univers social, de musique, d'anglais, d'éthique et culture religieuse, d'éducation physique, d'arts plastiques, de danse, d'art dramatique et d'espagnol.
Rechercher des enseignants en temps de grève
La grève vient-elle compliquer le recrutement d'enseignants ?
À la Fédération des centres de services scolaires du Québec, Catherine Roy, conseillère principale en communications, souligne qu' « en contexte de pénurie de main-d’œuvre, le recrutement représente un défi constant tout au long de l'année, avec ou sans grève ». Les postes demeurés non comblés depuis la rentrée scolaire au CSSTL, et ailleurs, le démontrent bien. Cela est sans parler des enseignants qui quittent en congé de maladie ou autre.
Toujours selon Mme Roy: « Un candidat peut être embauché, et ce, même en temps de grève, mais il entrera en fonction après la grève ou à une date ultérieure convenue avec son employeur.»
Dans les dernières années, Québec a tenté tant bien que mal d'attirer les jeunes, et les moins jeunes, dans les écoles en proposant des incitations financières aux retraitées de l'enseignement ou en invitant ceux qui n'ont pas de brevet d'enseignement à se porter candidat. Malgré ces annonces force est de constater que l'intérêt pour la profession s'effrite.
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