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Le programme Sport-études célèbre son 10e anniversaire

Dix ans de sports et d’études pour le Chêne-Bleu

durée 18h00
9 juin 2022
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Jessica Brisson
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Par Jessica Brisson, Éditrice adjointe

Le programme Sport-études de l’École secondaire du Chêne-Bleu célèbre cette année son dixième anniversaire d’existence.

Si au départ, en 2012, ils n’étaient que 63 élèves répartis sur trois niveaux scolaires et six sports, aujourd’hui, une décennie plus tard, ils sont plus de 320 élèves-athlètes, de tous les niveaux, à étudier dans l’établissement scolaire de Pincourt, et ce, dans 23 disciplines sportives.

« En 2012, on parlait de hockey, de baseball, de soccer, de judo, de gymnastique et de golf. Aujourd’hui, nous avons une panoplie de sports et d’autres pourraient s’ajouter », explique le coordonnateur du programme Sport-études, Yannick Guay.

Il faut dire que de mettre sur pied un tel programme demande l’implication d’une communauté tout entière.

« Ça a été difficile et long de développer le programme dans la région entre autres, parce que nous n’avions pas les installations nécessaires. Les jeunes de la région allaient principalement dans l’Ouest-de-l’Île pour être en mesure d’étudier et de percer dans leur sport. Il faut comprendre que pour lancer un tel programme, il nous faut un minimum de 25 élèves, et que ce n’est pas tous les sports qui sont admissibles au programme. Ils doivent obligatoirement être régis par une fédération. Heureusement que nous avons eu le support des mandataires sportifs », ajoute M. Guay.

C’est au directeur adjoint de l’époque, un monsieur Ouici que l’on doit le programme Sport-études à l’école secondaire du Chêne-Bleu. « Ensuite, Aude Martin a pris la direction du programme. Elle tenait beaucoup à la réussite scolaire et a toujours misé sur les élèves en difficulté pour les amener à se dépasser et à réussir. Chaque directeur a apporté sa contribution, sa vision et c’est ce qui a permis au programme de se développer et de connaître le succès qu’il connait aujourd’hui », indique Caroline Bertrand, directrice adjointe du programme Sport-études.

Et du succès, il y en a, si bien, que l’administration se voit dans l’obligation de refuser certains élèves-athlètes, faute d’espace. « Chaque année, nous recevons plus de candidatures que ce que nous pouvons accepter. Nous avons des élèves qui viennent de partout au Québec pour étudier chez nous. Nous avons des jeunes de Gatineau, de l’Abitibi et même de la Gaspésie », ajoute Mme Bertrand.

Des athlètes de haut niveau, mais avant tout des élèves

Bien avant de former des athlètes de haut niveau, la mission première du programme Sports-études et de mener les élèves vers l’obtention de leur diplôme d’études secondaires, et ce, dans les délais requis. « Nos élèves sont en classe de 8h à 12h15. Leur après-midi est consacré à la pratique de leur sport. Ils s’entraînent donc, en moyenne, 15 heures par semaine. Évidemment, ça demande une grande discipline et une autonomie de la part des élèves », poursuit la directrice.

Fait intéressant, si le programme recherche l’élite sportive, il est faux de croire qu’il en est de même au niveau académique. Tous les élèves-athlètes peuvent avoir une chance d’accéder au programme. Parfois, il suffit d’un regard extérieur pour mieux comprendre les embûches des jeunes. Et des exemples de la sorte, Caroline Bertrand et Yannick Guay en ont plusieurs.

« Nous avons eu des élèves qui, au régulier, avaient des retards scolaires, mais en intégrant le Sport-études, ils pouvaient bénéficier d’un horaire qui leur permettait de concilier le sport de haut niveau tout en développant leurs apprentissages. L’encadrement des élèves par l’équipe du programme est la clé du succès. Au fil des années, nous avons vu des élèves avec des difficultés d’apprentissage s’épanouir et vivre des réussites », de dire Caroline Bertrand.

Des équipes engagées

Le programme Sport-études requiert des élèves autonomes, car ils ont à s’absenter pour des compétitions. « Nous avons des enseignants dédiés et présents pour leurs élèves. Ils donnent énormément de leur temps pour s’assurer qu’ils réussissent », ajoute Caroline Bertrand qui précise que le support des parents est primordial. « Sans l’implication des parents, ça ne fonctionnerait pas ».

De son côté, Yannick Guay joue le rôle de courroie de transmission entre les élèves, les parents, la direction et les enseignants. Il n’y a pas à dire, Yannick Guay connait tous les élèves et tous les élèves connaissent Yannick.

Présent, depuis la première heure, c’est avec une grande admiration qu’il parle de SES jeunes. « Nous sommes une grande famille. On se parle régulièrement, quand ils ont besoin de quelque chose, les jeunes m’appellent, je m’assure que tous les suivis sont faits avec les profs. Nous les suivons tout au long de leur parcours scolaire. Nous créons des liens forts avec nos jeunes », confie-t-il.

Son rôle se prolonge même à l’extérieur des murs de l’école secondaire alors qu’il s’assure de faire la transition entre le Sport-études secondaires et l’ alliance Sport-études au collégial. « On ne peut pas être investi autant auprès de nos jeunes et ensuite se détacher une fois qu’ils sont diplômés. Je prends régulièrement des nouvelles de nos anciens athlètes, je les accompagne vers le collégial et évidemment, nous suivons leur parcours sportif », ajoute-t-il avec fierté.

Et cet encadrement a fait ses preuves. Il a permis à bon nombre d’élèves de se démarquer sur la scène sportive nationale et internationale. Il suffit de penser aux golfeurs Céleste et Malik Dao qui poursuivent leur carrière et leurs études aux États-Unis, ou encore, au judoka Alex Marineau qui s’est entraîné avec Nicolas Gill.

« C’est quand on voit de tels succès que l’on sait que nous avons réussi et les jeunes nous le rendent si bien. Ils viennent nous voir ou nous écrivent pour nous remercier. Ils sont fiers de leur parcours chez nous, et nous sommes encore plus fiers de les voir réussir et de savoir qu’il y a un peu de nous tous dans leurs victoires. Nous sommes fiers de savoir que nous avons contribué, à notre façon, à façonner les athlètes, mais surtout les humains qu’ils deviennent », conclut Mme Bertrand.

 

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