Grève du personnel de soutien
Le CSSTL annule les cours le 4 mai
En raison de la grève du personnel de soutien du Centre de services scolaire des Trois-Lacs (CSSTL) qui se tiendra le 4 mai, le CSSTL annonce que l’ensemble de ses activités seront annulés pour l’occasion.
« Dans les circonstances, et considérant que le Centre de services scolaire n’est pas en mesure de garantir un encadrement sécuritaire aux élèves, aucun cours, aucune activité scolaire et aucun cours à distance ne seront dispensés pour les élèves du secteur primaire, secondaire, de la formation professionnelle et des adultes », a laissé savoir l’administration par voie de communiqué.
Par conséquent, tant le transport scolaire que le service de garde seront suspendus pour la journée. Les activités reprendront normalement le 5 mai. Rappelons, que sans contrat de travail depuis plus d’un an, les membres affiliés au Syndicat du personnel de soutien des Trois-Lacs (SPSTL) se sont prononcés à 71%, en janvier dernier, en faveur de la tenue de cinq jours de grève.
Considérant qu’aucune entente n’a été conclue à la table de négociations, les membres du SPSTL ont opté pour une grève novatrice, où aucune ligne de piquetage ne sera érigée devant les établissements du réseau scolaire.
« Le but de cette grève n’est surtout pas d’empêcher les élèves et les étudiants de poursuivre leurs apprentissages académiques. Ils vivent déjà une année très particulière et nous ne voulons pas en ajouter. Nous ne ferons donc pas de piquetage pour ne pas empêcher les personnels enseignant et professionnel d’offrir les services. Cependant, nous voulons que le gouvernement réalise l’importance du personnel de soutien scolaire. En étant totalement absents le 4 mai, voyons comment le réseau de l’éducation, tel qu’on le connait en 2021, pourra fonctionner », explique Éric Pronovost, président de la FPSS-CSQ.
Selon monsieur Éric Vézina, président (SPSTL), l’inaction du gouvernement est inconcevable. « Alors que les membres sur le terrain sont présents depuis le début de la pandémie et que ceux-ci ont dû ajuster sans cesse leur façon de faire afin d’offrir des services de qualité, le gouvernement refuse de reconnaitre à sa juste valeur le travail essentiel du personnel de soutien. Il est inconcevable que le gouvernement refuse d’entendre et d’acquiescer à nos demandes alors que le personnel de soutien est confronté à une pénurie de main-d’œuvre et un taux de roulement sans précédent », conclut le président.
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