Négociations du secteur public
Les professionnels du Collège de Valleyfield en grève ce mardi
Face à l’impasse des négociations du secteur public et le cadre financier inflexible décrété unilatéralement par le gouvernement, le syndicat des professionnels du Collège de Valleyfield passera à l'action. Le mouvement syndical confirme la tenue d'une journée de grève prévue pour ce mardi, le 30 mars.
Parmi les postes qui figurent dans la classe d'emploi des professionnels, on retrouve le personnel occupant des postes comme: conseillère à la vie étudiante, conseillère TI, conseillère pédagogique et aide pédagogique individuel (API).
Plus qu’un moyen de pression, la présidente du syndicat, Peggy Roquigny, réitère que cette annonce de grève est un cri du cœur en faveur d’une réelle négociation qui permettrait d’octroyer une meilleure reconnaissance des emplois professionnels occupés en majorité par des femmes et, en bout de piste, d’offrir de meilleurs services aux étudiants et d’assurer la qualité de la formation collégiale.
« Les solutions que nous proposons face à la difficulté de recrutement, à la désertion, à la surcharge de travail et l’épuisement professionnel, au manque de ressources et autres problèmes structurels vécus au quotidien dans nos cégeps se butent depuis plus d’un an aux fins de non-recevoir du Conseil du trésor aux tables de négociation », dénonce madame Roquigny.
« Il est de notre devoir de dénoncer le refus du gouvernement Legault d’octroyer des ressources supplémentaires afin de soutenir le personnel à bout de souffle et d'éviter que les services à la population ne continuent à se détériorer »,ajoute-t-elle.
Cet exercice de la grève s’inscrit dans la foulée du mandat voté en février dernier par les membres de la CSQ. Ce mandat peut aller jusqu’à l’équivalent de cinq jours de grève s’il n’y a pas de déblocage des offres gouvernementales dans le cadre de la négociation.
« balle est maintenant dans le camp du gouvernement. Ses promesses électorales d’améliorer les services à la population doivent se concrétiser aux tables de négociation. Les conditions de travail au cégep de Valleyfield, ça nous concerne tous, et il faut que ça change maintenant! », conclut madame Roquigny.
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