Le duo a fait une prestation ce samedi 17 juin à Coteau-du-Lac
Retour en images sur la prestation artistique de Marie-Belle Ouellet et Natacha Marleau
C’est ce samedi 17 juin qu’une trentaine de personnes ont assisté à la performance des artistes Marie-Belle Ouellet et Natacha Marleau dans le cadre de l’exposition culturelle. La prestation a eu lieu sous l’abri couvert du Lieu historique national du Canada de Coteau-du-Lac, situé sur le chemin du Fleuve.
L’évènement a eu lieu sur le coup de 14h malgré la pluie qui se déversait sur la municipalité depuis tôt le matin. « Ç’a bien été. L’activité s’est passée dans l’accueil et dans la douceur de façon bienveillante. Je crois qu’elle a traversé les gens», résume la poète et citoyenne des Cèdres, Marie-Belle Ouellet à propos de la rencontre qui a duré une trentaine de minutes.
En quoi consistait la performance artistique du duo? « C’était un mélange de nos passions à Natacha et moi, soit de poésie, de théâtre et de conte. Nous avons réalisé l’atelier sur mesure en nous inspirant du lieu où il a pris place et des artistes de Contamination culturelle qui y exposent leurs œuvres. Cela veut donc dire que l’histoire racontée sera différente en octobre prochain lors de notre deuxième prestation puisqu’elle s’inspirera des mêmes éléments, mais à L’Île-Perrot», ajoute-t-elle en invitant les gens à venir ou revenir y assister cet automne.
Un beau projet, malgré une charge de travail importante
Le duo n’a eu que trois semaines, entre l’approbation du projet et sa présentation à Coteau-du-Lac pour en faire l’élaboration. « Dans cette période, nous en avons fait le montage sur papier, l’écriture et la conception. Ç’a été beaucoup de travail. Nous aurons plus de temps pour préparer la seconde représentation de cet automne. Il s’agissait pour Natacha et moi d’une première collaboration ensemble. Nous explorions chacune quelque chose de nouveau en mélangeant nos arts de prédilection. C’était un beau challenge agréable à relever», confie-t-elle.
Une expérience qui valait les efforts investis. « J’invite tous les artistes à saisir les opportunités comme celle-là. Elles nous permettent de tisser des liens entre nous, de nous nourrir en tant qu’artiste et qu’humain, mais aussi de s’épanouir. Notre rôle est de contribuer à faire rêver les gens et de les divertir. Il faut se lancer dans ces défis, la tête baissée avec courage et cran.»
De son coté la deuxième partie du duo d’artiste, Natacha Marleau, dresse aussi un bilan positif de son expérience aux côtés de Marie-Belle Ouellet. « Les délais étaient serrés, mais j’ai bien aimé. On s’est dit que ce serait plaisant de faire quelque chose ensemble. On voulait rendre accessible la poésie, mais aussi le théâtre. Quand on a vu cette opportunité, on s’est dit que c’était le bon moment pour tenter une première collaboration. »
Pour construire le scénario de leur performance commune, la paire s’est intéressée aux interrelations. « On y aborde des thématiques liées au territoire de Vaudreuil-Soulanges, au lieu de l’exposition et aux artistes qui y participent. On y parle des interrelations artistiques, physiques, historiques du territoire, tout en y mélangeant nos couleurs respectives. Le défi était de le rendre ludique et le plus vivant possible. On s’est aussi inspiré de l’univers d’Alice au pays des merveilles, une thématique mise de l’avant pendant la prestation. Nous avons fait des liens avec Alice à trois ou quatre reprises avec ce dessin animé en y reliant la matière à fois remplie de merveilleux et d’absurde », mentionne-t-elle.
Le 22 octobre prochain, ce mariage entre les univers de Marie-Belle Ouellet et de Natacha Marleau va se poursuivre du côté de L’Île-Perrot. « On a aussi dû s’adapter à Coteau-du-Lac en raison de la météo. À l’origine, la prestation devait avoir lieu à l’extérieur, près des panneaux de l’exposition, mais nous avons dû la faire sous l’abri couvert en raison de la pluie. L’adaptabilité doit être au rendez-vous quand on fait de l’art. On va aussi adapter notre discours pour notre seconde performance. On est en train de tisser une belle complicité professionnelle », conclut-elle.
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