Histoire
C'est arrivé un 14 juillet dans Vaudreuil-Soulanges
Si le 14 juillet marque la prise de la Bastille pour nos cousins français, pour Vaudreuil-Soulanges, cette date marque aussi quelques événements qui ont marqué l'histoire de la région.
En effet, c'est le 14 juillet 1845 que la paroisse de Vaudreuil a élu son premier maire, M. Hyacinthe F. Charlebois, le 14 juillet 1845. Né à Vaudreuil en 1806, Hyacinthe Fabien Charlebois a été l'un des principaux organisateurs patriotes de la région. Il a d'ailleurs pris part à la Rébellion de 1837-1838. Un an avant sa nomination à la mairie, en 1844, il a été nommé registrateur du Comté de Vaudreuil.
Le 14 juillet 1755, dans une lettre au marquis de Vaudreuil, Contrecoeur, le commandant du fort Duquesne (Pittsburg, ÉUA) écrit: « Je n'ai pas cessé depuis le début de ce mois d'envoyer des détachements de sauvages pour harceler les anglois que je savois être 3000 à 30 ou 40 lieues du fort, se préparant à venir l'assiéger.... Le, lendemain, 8, (...) je formai un parti de tout ce que je pouvois mettre hors du fort pour aller à leur rencontre. Il était composé de 250 Français et de 650 sauvages, ce qui faisoit 900 hommes. Monsieur de Beaujeu, capitaine le commandoit. Ce parti se mit en marche le 9 à 8 heures du matin et se trouva à midi et demi en présence des Anglois. À environ 3 lieues du fort. On commença à faire feu de part et d'autre. Le feu de l'artillerie ennemie fit reculer un peu par deux fois notre parti. M de Beaujeu fut tué à la troisième décharge. »1
Il s'agit du capitaine Daniel-Hyacinthe-Marie de Beaujeu, le frère de Louis-Joseph Liénard de Beaujeu dont le fils Jacques-Philippe deviendra en 1807 le seigneur de Soulanges et de Nouvelle-Longueuil.
En 1855, le 14 juillet, le curé Flavien Cholette de Saint-Polycarpe demande à l'évêque la permission de faire des prières pour détourner les nuées de sauterelles qui envahissent les champs de la municipalité. L'évêque donna son accord au curé Cholette à condition que ses paroissiens et ses paroissiennes. « s'abstiennent d'aller à l'auberge, sauf en cas de nécessité absolue. »
Malheureusement, l'histoire ne dit pas pourquoi l'évêque a demandé une telle exigence.
Source: Centre d'archives de Vaudreuil-Soulanges.
1: La citation rédigée en vieux français, reflète la langue de l’époque.
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