Il sera l'invité d'un panel
Un réalisateur du Suroît participera à la COP 15 ce jeudi
Le cinéaste originaire de Beauharnois, André Desrochers qui est a l'emploi de la télé communautaire CSUR la télé établie dans Vaudreuil-Soulanges participera ce jeudi 15 décembre à la COP 15.
Après avoir remporté le prix du Meilleur documentaire Nature au « Nature Whitout Borders International Film Festival », sélectionné en compétition au « Wildlife Conservation Film Festival », Dauphin Aventureux est fier et honoré d’annoncer que le réalisateur André Desrochers et son dernier film « Les Rapides du Diable » ont été invités par les organisateurs de l’atelier « Voix des rivières – Conversation sur la Biodiversité » afin que des extraits soient présentés lors de cet événement d'envergure.
En effet, dans le cadre de la 15ième Conférence internationale de l’ONU sur la biodiversité (COP 15) qui se tient à Montréal depuis 1 semaine, l’Observatoire international des droits de la Nature a invité André Desrochers afin d’y présenter des extraits de son film et d’y donner une allocution.
Cet événement ouvert au public vise à mettre en conversation différents cas de reconnaissance juridique de droits aux rivières, pour mettre en lumière le rôle des droits de la Nature dans la préservation de la biodiversité.
Le panel abordera le cas de la rivière Magpie au Québec, le dépôt des projets de Loi visant à reconnaitre le fleuve Saint- Laurent, le premier cas en Europe avec la Mar Menor et la rivière Odra en Pologne, ainsi que l’initiative des Nations Unies de reconnaissance de droits aux océans de la planète.
La séance est gratuite et ouverte au public et se tiendra ce jeudi le 15 décembre à 9h30 à l'Espace Générations Vivantes, salle polyvalente – SH-4800, pavillon Sherbrooke au 200 rue Sherbrooke ouest.
Par courriel, le cinéaste s'est dit « vraiment honoré que cette oeuvre à minuscule budget, où les collaborateurs ont sauté à pieds joints en pleine pandémie pour m’aider à créer le meilleur film possible, et mettant en avant plan des acteurs-musiciens-techniciens de la région, puisse être source d’inspiration et de réflexion pour les décideurs de la planète sur l’avenir des droits des fleuves. »
Le réalisateur se dit aussi surpris qu'un sujet local puisse avoir une répercussion internationale. « Le Mont Rigaud : une colline chez les Hommes a été de la tournée de l'UNESCO lors de l’année de la biosphère; La St-Louis l’eau…culte rivière a été du catalogue des Journées mondiales de l’eau en Corée du Sud, Le Fabuleux Marais c’est retrouvé en Écosse, Belgique et partout dans les écoles du pays grâce au site CAMPUS de l'ONF… J’ai toujours cru à mon projet, à un impact positif sur la population régionale, mais si quelqu’un m’avait dit que le film se serait retrouvé en Égypte et à Montréal dans le cadre de conférences internationales pour stimuler la discussion sur des projets de société planétaire, j'avoue que je ne l’aurais pas cru. Bref, certains créateurs persistent et signent en dénonçant, moi j’ai toujours été de l’école inverse: j’ai persisté en encourageant, en stimulant, en faisant découvrir la biodiversité du Suroit (écologique, artistique, humaine) en prenant position pour l’espoir d'un avenir meilleur», écrit-il.
Rappelons que le film a été produit grâce à la collaboration du Fonds culturel de la MRC Beauharnois-Salaberry, l’Entente territoriale CALQ Montérégie-Ouest, Héritage Laurentien, Récréoparc et Ville de Sainte-Catherine, Centre culturel de Khanawa :ke, Saute-Moutons, Résonance Canada, Maison des Cageux, Ville de Beauharnois, CSUR LA TÉLÉ, Nous TV, ainsi que le programme ACIC (aide au cinéma indépendant) de l’Office national du film du Canada.
La bande annonce est disponible en lien vimeo gratuit à l’adresse : https://vimeo.com/701278881
Le film originalement amusant et instructif, à mi-chemin entre le documentaire et la fiction, laisse la parole aux « conteux-teuzzes » du Suroît qui racontent quelques-unes des innombrables légendes qui se perpétuent depuis la nuit des temps dans le secteur des Rapides de Lachine. Les contes, liés à la présence du Diable, viennent mettre en valeur les richesses écologiques et la biodiversité des rapides, un territoire protégé depuis 1937 sous le vocable de « Refuge d’oiseaux migrateurs de l’Île-aux-Héron ». Un espace primordial dans l’écosystème du fleuve Saint-Laurent et dont l’Observatoire international des droits de la nature tente de lui attribuer un statut de
« personnalité juridique ».
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