Réalisation d’une œuvre d’art permanente au quai Brideloup
Notre-Dame-de-l’Île-Perrot veut redonner vie à son quai
L’œuvre d’art, intitulée Les Vivres, incarne la volonté de la Ville de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot de dynamiser son noyau villageois, d’améliorer ses infrastructures à quai et de redonner vie aux vestiges de la jetée Anne-Hébert dans un lieu riverain significatif pour les citoyens.
L’œuvre d’art, intitulée Les Vivres, incarne la volonté de la Ville de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot de dynamiser son noyau villageois, d’améliorer ses infrastructures à quai et de redonner vie aux vestiges de la jetée Anne-Hébert dans un lieu riverain significatif pour les citoyens.
Petits et grands ont fraternisé autour de la création d’une œuvre d’art public au quai Brideloup rappelant l’histoire maritime de la ville et réutilisant le bois ancestral d’un ancien quai.
Le 16 avril dernier, la Ville de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot a organisé une rencontre citoyenne informelle en compagnie de l’artiste Philippe Corriveau pour un projet d’art public. Sous forme d’atelier-discussion, cette rencontre marquait une étape importante vers la réalisation d’une œuvre d’art permanente au quai Brideloup, tout près du site patrimonial Sainte-Jeanne-de-Chantal.
Tout à fait singulier, ce projet prévoit l’intégration de vestiges patrimoniaux à l’œuvre : ceux d’un quai ancestral rappelant le riche patrimoine insulaire du territoire. Souhaitant dynamiser son quai Brideloup et améliorer les infrastructures d’accueil pour ses navettes fluviales et croisières, la Ville de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot a confié à l’artiste le mandat de créer une œuvre permanente inédite.
À l’origine de ce projet, se trouvent les vestiges de l’ancienne jetée Anne-Hébert qui ont plus de 100 ans d’histoire et que la Ville avait conservés. L’artiste Philippe Corriveau s’est vu confier le mandat de les intégrer à son œuvre et d’y inclure un volet interprétatif. Ce dernier a proposé une œuvre d’art à la fois esthétique et utilitaire, contemporaine et incarnée dans l’histoire : Les vivres, composée de bancs publics reproduisant les cageots de transport fluvial des fruits et légumes produits par les fermiers de l’époque. Ces bancs font partie intégrante des améliorations prévues par la Ville dans le noyau villageois.
Rencontre de souvenirs et de sourires
Afin de mettre la touche finale à l’œuvre qui devrait être installée vers la fin juin, Philippe Corriveau souhaitait rencontrer les citoyens pour avoir leurs opinions sur les phases finales du projet. Quelles couleurs privilégier pour illustrer des fruits et légumes cultivés ici, à quel endroit installer les bancs et comment les disposer et comment optimiser l’utilisation du bois de la jetée Anne-Hébert ? Autant de questions auxquelles une quinzaine de citoyens de tous âges ont répondu avec générosité.
En toute simplicité, ils ont discuté de leur vision de l’œuvre, de leurs souvenirs et anecdotes et ont fraternisé autour de ce lieu accueillant et rempli d’histoire. Les plus jeunes ont également eu l’occasion de confectionner eux-mêmes des sphères de ciment, rappelant des fruits et légumes, qui seront intégrées à l’œuvre. Tous, sans contredit, ont apprécié cette rencontre.
La Ville de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot se réjouit de voir ce projet se concrétiser et rappelle que le quai Brideloup constitue un des accès les plus importants au lac Saint-Louis sur son territoire et qu’il joue un rôle identitaire important dans le noyau villageois et pour les citoyens. Cette œuvre marquera de façon visible les efforts de la Ville pour embellir le lieu, améliorer l’accessibilité à l’eau et se distinguer en tant que ville insulaire.
Photo: Au total, une quinzaine de citoyens et visiteurs ont généreusement consacré du temps afin de participer à un atelier-discussion pour la création d’une œuvre d’art public permanente à Notre-Dame-de-l’Île-Perrot. L’œuvre sera dévoilée vers la fin du mois de juin.
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