La culture du Québec au cœur d’un travail scolaire
Sensibiliser les jeunes à la culture du Québec : tel est l’objectif d’une étudiante de la région
Quand le temps est venu de choisir le sujet d’un de ses travaux scolaires, Alicia G. Ménard n’a pas hésité une seconde. Son projet personnel, entamé dans le cadre de ses études internationales porterait sur la culture du Québec. Pourquoi? Afin de sensibiliser les jeunes de 12 à 17 ans sur cet enjeu de société.
« Après avoir remarqué un manque d’intérêt des jeunes adolescents face à cet aspect de la société, j’ai décidé d’y consacrer un travail. Personnellement, je trouve que la culture est un enjeu important dans la société et elle devrait être une priorité pour tous les paliers de gouvernements (municipal, provincial et fédéral) », mentionne d’entrée de jeu la finissante de la polyvalente de la Baie Saint-François à Salaberry-de-Valleyfield.
Solutions à des enjeux
Par le biais de son travail, Alicia doit proposer des solutions concrète à un enjeu de société qui l’interpelle personnellement.
Depuis qu’elle est toute petite, ses proches lui rappelle à quel point la culture québécoise est importante. Comment ? En l’exposant le plus souvent possible à la musique, aux films et autres démarches artistiques d’ici. La jeune femme a alors réalisé récemment que plusieurs de ses camarades étudiants n’avaient pas cette conscience par rapport à la culture du Québec.
Pour réussir sa mission, elle a décidé de combiner ses passions à un domaine qu’il l’intéresse pour le futur : les communications. C’est ce qui l’a motivé à créer son propre blogue sur lequel elle a publié deux chroniques. La première porte sur la langue et la seconde sur la musique.
Son objectif? Les présenter dans les médias locaux afin que son projet touche sa principale cible, mais aussi toutes les personnes intéressées. Pour ce faire, elle a visité les locaux de la radio MAX 103, plus tôt en 2017.
Statistiques alarmantes
Dans le cadre de son travail, Alicia a fait de nombreuses recherches. L’une des données recueillies lors de celles-ci l’a vraiment stupéfaite. Lors d’un sondage réalisé auprès d’étudiants de l’UQÀM, 64 % ont avoué qu’ils préféraient écouter leur musique en anglais, contre 6 % en français.
Elle a aussi appris que de 2005 à 2008, les recettes engendrées par les spectacles anglophones ont grimpé de 115%. Quant aux profits des spectacles francophones, ils ont baissé de 29 %.
Plus conscientisés
Depuis son passage dans les médias locaux, Alicia a remarqué que son message passe. « Les élèves de mon école me disent qu’ils m’ont vu et entendu dans les médias et me félicitent. Je pense que c’est un petit bout de chemin de fait, mais il en reste encore. C’est un pas dans la bonne direction », conclut-elle.
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