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Ouverts de 1950 à 2025

Pincourt : François et Maryna Décoste ferment leur bijouterie

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31 janvier 2025
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Ginette  Brisebois
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Par Ginette Brisebois

Et oui, François Décoste et son épouse Maryna vont clore un chapitre d'histoire de la bijouterie familiale Décoste ce printemps, après 75 ans d'activité. Ils garderont la bijouterie ouverte au Faubourg de l'Île possiblement jusqu'en juin, ou minimalement jusqu'en avril prochain. D'ici là, les ventes se succèdent et les clients peuvent profiter de rabais allant jusqu'à 70 %, certains avec taxes incluses, nous explique le propriétaire.

Comme le fait valoir M. Décoste, le centre d'achat Faubourg de l'Île a vu ses magasins quitter les lieux en grand nombre au fil des ans : « Le magasin Méga Vente Continental va aussi s'en aller, et nous resterons seuls dans notre section du Faubourg. Je trouve que c'est trop à risque pour un commerce comme le nôtre et nos employés.» 

Il ajoute :  « L'or ne se vend plus, il est rendu à 3 000 $ l'once; avant un jonc de bébé coûtait 19 $, maintenant, il coûte 100 $. Une toute petite chaîne en or se détaille à 300 $ ». 

François a commencé à travailler dans sa propre bijouterie en 1981.

La bijouterie originale de ses parents avait pignon sur rue sur le boulevard Harwood à Vaudreuil-Dorion, tout près de l'ancienne Pharmacie Boyer et d'un petit centre commercial qui vivait bien à l'époque.

Ensuite, le père de François, Doris Décoste et sa femme Simone, ont décidé de construire leur bijouterie attenante à leur résidence, tout près, de l'autre côté de la rue, sur la rue Dumont, où se situe actuellement le salon Bellini Coiffure.

La rencontre de François et Maryna

En 1973, François travaillait à la bijouterie Sherman à Montréal, « où on vendait surtout des boutons de manchette et des broches », se souvient François. C'est là qu'il a rencontré sa future épouse Maryna, qui y travaillait également. ils se sont mariés en 1976. « Le magasin est maintenant fermé, confie-t-il; et à nos 40 ans de mariage, on est allés s'y asseoir tout près et on a mangé là, en souvenir ».

Ils se sont achetés une première maison à Vaudreuil-Dorion puis ils ont déménagé à Les Coteaux, où ils ont acheté une maison vraiment à leur goût, précise François.  

Doris Décoste, le fondateur

Le fondateur de la bijouterie, Doris, avait commencé par travailler en 1950 dans une bijouterie à Montréal. À l'époque, se rappelle son fils, il fallait absolument suivre un cours pour travailler en bijouterie. M. Décoste, père, a obtenu son diplôme un an et demi plus tard, en 1953, pour exercer comme horloger. 

Puis, vers 1953-1954, c'était l'arrivée sur le boulevard Harwood, avant d'emménager sur la rue Dumont. Toute une vie pour le premier couple Décoste. « Vers la fin des années 1980, mon père a décidé de vendre, il avait vécu beaucoup de vols et cela l'avait fatigué. Il m'a aidé à ouvrir ma première bijouterie juste à coté du Ptit Café à Vaudreuil-Dorion en 1981. Puis en 1986, on déménageait au Faubourg de l'Île pour poursuivre l'aventure », raconte François.

« C'était une belle époque, le centre d'achat était toujours plein, c'était la belle vie », se remémore François avec le sourire dans la voix.

Quelques anecdotes au Faubourg de l'Île racontées par François

« Il  y a 7-8 ans, une dame est venue pour vendre des bijoux en or. Je lui dis : 'je vais vous donner 200 $'; la dame réplique : 'c'est impossible, j'ai besoin de 325 $, je dois aller chercher mon auto et ensuite me trouver un emploi'. Et bien, je lui ai répondu : 'je vais vous les donner les 325 $' ». Elle m'a écrit une lettre touchante plus tard pour me remercier, elle s'était trouvé un emploi.»

« J'ai subi un vol à la bijouterie il y a 2-3 ans. J'ai un coffre-fort classe 4, la même solidité que dans une banque. Les voleurs ont pris 8 heures pour réussir à découper un trou pour aller chercher les bijoux; dans le coffre, il y avait une douzaine de bagues allant jusqu'à 8 000 $ chacune, ce sont celles qu'ils visaient. Malheureusement pour eux, et heureusement pour moi, ils ont fait tomber sans s'en rendre compte le contenant de ces bagues là et ils sont repartis avec les bijoux ayant des valeurs plus raisonnables, entre 200 $ et 500$. »

Souvenirs d'autres temps

« Au début, on avait juste quelques modèles de montres, et 2 types de batteries peut-être, aujourd'hui, il y a plus de 50 sortes de batteries et beaucoup de montres électriques. En 27 ans, je peux dire que j'aurais pu me payer une maison avec tous les changements de batteries qu'on a faits, avoue FrançoisNous avons aussi fait beaucoup de perçage d'oreilles. »

La retraite

« Aujourd'hui, c'est vraiment le bon moment pour Maryna et moi de prendre notre retraite. Ma femme a développé récemment la maladie de Parkinson et je veux être présent pour elle. Elle vit certaines difficultés avec la mobilité du côté gauche. Nous en saurons plus sous peu. Je ne suis pas trop inquiet car je serai là pour elle », conclut-il.

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