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Comment les établissements de la région se préparent à la nouvelle saison des sucres?

Réinventer la cabane à sucre

durée 09h28
19 février 2021
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Jessica Brisson
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Par Jessica Brisson, Éditrice adjointe

Qui dit arrivée imminente du printemps dit également cabane à sucre. Tradition bien ancrée dans plusieurs familles, le partage d’un repas gargantuesque de soupe aux pois, d’oreilles de crisse, d’omelette, de tarte au sucre et bien entendu de tire sur la neige se vivra fort différemment encore une fois cette année.

Pandémie oblige, les propriétaires des cabanes à sucre de la région ont dû se réinventer et revoir leur formule. Que ce soit à la Sucrerie de la Montagne à Rigaud ou à la Cabane à sucre Marc Besner, à Coteau-du-Lac, il sera impossible pour les fervents du temps des sucres de manger sur place.

« Pour nous, ce sera un copier-coller, de l’an passé. Les clients ne pourront pas manger sur place, mais ils peuvent toujours venir chercher nos boîtes repas ou acheter nos produits », explique Véronique Ménard, de la Sucrerie de la Montagne. Annuellement, Pierre Faucher et son équipe accueillent près de 30 000 personnes durant la période des sucres. « On s’ennuie de nos clients et ceux qui viennent acheter sur place nous disent s’ennuyer aussi », ajoute Mme Ménard.

Même son de cloche du côté de la Cabane à sucre Marc Besner qui bon an mal an sert près de 20 000 clients. « Nous nous sommes concentrés sur les boîtes repas pour deux personnes et sur le menu à la carte que les gens peuvent venir chercher directement à la cabane », explique Joanie Besner, fille du propriétaire de l’établissement, Marc Besner.

Réinventer la cabane

Si autrefois, les cabanes à sucre se voulaient un lieu de rassemblements familiaux où accordéon, guimbarde, cuillères et violon résonnaient et faisaient danser les convives après un gros repas, les établissements ont dû se réinventer au fil des années. Que ce soit en accueillant des mariages ou en offrant la possibilité de dormir sur place, les cabanes à sucre réinventent en quelque sorte la tradition.

La Sucrerie de la Montagne en est la preuve. Il suffit de penser à son restaurant extérieur qui ouvert l’été dernier. « Nous avons aussi nos chalets que nous louons toute l’année et qui fonctionnent bien. Il faut que cela se poursuive », indique Véronique Ménard.

Questionnée à savoir si des inquiétudes face à l’avenir se faisaient sentir, Mme Ménard reste positive. « Nous ne sommes pas encore rendus là. C’est certain que les coûts fixes sont toujours là, mais pour l’instant ça va. Cela dit, nous serions très heureux de pouvoir ouvrir, ne serait-ce qu’avec une limite de personne. »

La cabane à la maison

Évidemment, l’idée de préparer des plats d’avance que les clients devront réchauffer a apporté quelques questionnements chez la famille Besner. « J’avoue que c’était ma crainte, mais bon nous sommes rendus là. Nous n’avons pas beaucoup d’autres choix », indique Joanie Besner.

Pour sa part, la Sucrerie de la Montagne a joint le mouvement: Ma cabane à la maison. « Sur Internet, les gens pourront se commander leur repas de la cabane à sucre de leur choix et se faire livrer le tout directement à la maison », explique Mme Ménard.

D’ailleurs, question de donner un coup de main aux proriétaires de cabanes à sucre, Québec a annoncé l’octroie d’une aide financière de 50  000 dollars au projet de plateforme Web Ma cabane à la maison .

Cette initiative de l'Association des salles de réception et érablières du Québec (ASEQC) vise à offrir aux familles québécoises la possibilité de vivre, à la maison, les plaisirs du temps des sucres en commandant en ligne un repas traditionnel de cabane à sucre prêt-à-manger. Près de 70 cabanes à sucre de partout au Québec ont mis leurs efforts en commun, avec la participation de divers partenaires, afin de créer des boîtes gourmandes dans lesquelles nous retrouverons des plats à réchauffer ou prêts à cuisiner.

Rappelons qu’il est également possible de passer directement à la Sucrerie pour se procurer les produits faits directement sur place.

Garder espoir

Bien que la nouvelle saison des sucres sera différente de celle des années précédentes, tant du côté de Rigaud que de Coteau-du-Lac, les équipes espèrent revoir en grand nombre leurs clients.

« Nous avons très hâte de pouvoir ouvrir la salle à manger et accueillir les gens. Ça nous manque beaucoup », de dire Véronique Ménard.

« On espère sincèrement que les gens seront au rendez-vous et qu’ils viendront nous voir pour venir chercher leurs plats et vivre l’expérience de la cabane autrement », conclut Joanie Besner.

 

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