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Les statistiques avancées

durée 10h19
3 mars 2017
duréeTemps de lecture 3 minutes
Par
Dominique Ducharme

Au cours des dernières années, vous avez souvent entendu parler dans les médias des statistiques avancées. Ce nouvel outil est de plus en plus répandu dans le monde du hockey, mais son utilisation provoque de grandes discussions. Certaines équipes juniors et de la LNH basent leur système de jeu et de recrutement en fonction presque uniquement de ces données. D’autres, les utilisent comme données complémentaires aux autres statistiques traditionnelles comme les buts, les assistes, les points et le ratio plus/moins ainsi qu'à une évaluation en personne des ses qualités et faiblesses comme joueur.

 

L'ORIGINE DES STATISTIQUES AVANCÉES

Les statistiques avancées sont inspirées du domaine du baseball. Les A's d'Oakland et les Red Sox de Boston ont entres autres été les premiers à utiliser un système basé sur des formules mathématiques pour bâtir leurs équipes. Le fait qu'ils ont obtenu du succès de cette façon a influencé d'autres équipes de la MLB à considérer cette façon de faire. Par contre, l'utilisation de ce système apporte aussi beaucoup de discussions sur l'importance à y accorder à travers le baseball comme au hockey.

 

CE QUI EST MESURÉ

Avec l'influence du baseball, le monde du hockey a donc développé une méthode mathématique pour évaluer les performances des joueurs sur un match, sur une saison et celle de l'équipe par le fait même. Il y a différentes façons qui sont utilisés à travers les équipes. Certaines organisations ont même leur propre système.

Par exemple, avec l'équipe junior du Canada, nous avions un responsable qui faisait les statistiques avancées avec une plate forme développée par Hockey Canada eux même. Il comptabilisait les entrées de zone par et contre nos joueurs et de la façon dont elles étaient faites, soit en possession, en lançant ou plaçant la rondelle en zone adverse ou en perdant celle-ci donnant la rondelle à l'adversaire. Ces statistiques nous aidaient en analysant le match de voir lesquels de nos joueurs avaient été les plus ou moins menaçants sur les entrées de zone et qui de nos joueurs en défensive défendaient le mieux notre zone.

Toutes les séquences ou situations de matchs étaient ainsi misent en statiques; les lancers réussis, bloqués, manqués, les sorties de zone, les revirements, les mise en échec, les chances de marquer, les passes provoquant un lancer etc.... toujours pour ou contre et par quel joueur.

Un élément très important aussi sont les mises en jeux. Nous avions donc accès au taux de réussite de nos joueurs de centre selon l'endroit de la mise en jeu et de son adversaire en considérant s’il s’agissait d’un 5vs5, désavantage et avantage numérique.

D'autres méthodes souvent mentionnés sont le CORSI et le FENWICK qui eux utilisent le nombre de lancers tentés dans un match pour établir une approximation du temps de possession au cours d'un match. Quelques variantes, qui tiennent compte du pointage dans le match, sont venues modifier les calculs pour établir un chiffre en pourcentage encore plus précis.

En conclusion, les organisations de hockey de haut niveau sont toujours en constante recherche de façons de repousser les limites et de trouver un avantage sur les autres pour avoir le plus de succès possible. Avec les sommes investies dans le hockey professionnel d’aujourd’hui, rien n'est laissé à l'écart et tout est fait pour obtenir les meilleures performances possibles.

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