Le maire Miguel Lemieux dénonce la situation
Un premier pas de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield qui se retourne contre elle
À la suite de sa sortie publique sur les réseaux sociaux pour dénoncer une situation vécue récemment par la Ville de Salaberry-de-Valleyfield, le maire Miguel Lemieux, a accepté de dévoiler plus de détails sur le dossier à Néomédia.
Le projet dont il est question dans ce dossier est situé sur un terrain privé résidentiel tout près du parc régional de la MRC de Beauharnois-Salaberry, à cheval entre le secteur de la Baie et le quartier Jules-Léger.
« Un groupe de citoyens nous avait fait des demandes et nous avons passé les dernières années à travailler sur un scénario qui répondrait à ces demandes. Le problème est qu’il est impossible d’y répondre intégralement sans opter pour un projet qui, de l’aveu de tous nos professionnels, notamment le service d’ingénierie, ne fonctionnerait pas. Nous avons donc, de bonne foi, convier les représentant du groupe pour leur expliquer les enjeux et pour tenter de trouver, ensemble, des solutions aux problèmes rencontrés. Quelques pistes de solutions, incomplètes évidemment car de nombreux éléments d’importance nous sont encore inconnus, ont été présentés afin d’entamer la discussion. Nous devons, entre autres, aménager un moins un bassin de rétention dans le secteur et attendre de savoir où serons situées les nouvelles écoles demandées par le Centre de service scolaire. Nous nous sommes laissés en se disant que le dossier continuerait d’être travaillé», relate-t-il par courriel.
Une campagne de dénigrement
C'est à la suite de cette rencontre que la situation aurait dégénéré en campagne de dénigrement lancée sur les réseaux sociaux selon ce que rapporte Miguel Lemieux. « Malheureusement, plutôt que de saisir cette main tendue visant à initier une participation citoyenne à la recherche de solutions, le groupe a choisi de se lancer dans une campagne de dénigrement sur les réseaux sociaux. Leur message va à fond de train dans le sens voulant que tout soit décidé d’avance alors que toute la rencontre a justement tourné autour du fait que nous ne pouvions pas, dans l’état actuel du dossier, prendre une décision éclairée et que nous étions en mode exploratoire. Ce n’est peut-être pas étonnant que leur message déforme la réalité puisque des 5 signataires, 3 n’étaient même pas présents à la rencontre! J’ignore donc complétement ce que leurs compères ont pu leur raconter, mais il semble qu’ils en aient omis de larges segments. Leur message s’en prend également durement à moi personnellement alors que mon travail consiste justement à trouver une solution qui puisse être acceptée par le conseil et bénéfique pour l’ensemble de la ville. Je ne peux décider seul quoi que ce soit.»
Depuis son entrée en poste, en 2017, M. Lemieux précise que c'est clairement la situation « qui m’a le plus blessé parmi tout ce que j’ai pu subir. Nous faire poignarder dans le dos ainsi, alors que nous ne voulions que consulter des citoyens pour la suite des choses est incroyablement démoralisant.»
Quelle est la suite des choses? « Le conseil attendra donc de réunir l’ensemble des éléments pertinents pour procéder à l’analyse de tous les scénarios possibles, lesquels seront présentés à la population lorsqu’ils seront complets.»
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