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En raison de l'augmentation des coûts des engrais, des semences et du diesel

Une hausse de prix à prévoir pour le maïs

durée 18h00
11 juillet 2022
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Marie-Claude Pilon
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Par Marie-Claude Pilon, Journaliste

Les amateurs d’épluchette de blé d’Inde qui aiment déguster ce mets à quelques reprises durant la saison chaude et jusqu’à l’automne pourront le faire cette année, mais en payant plus cher pour une douzaine d’épis.

Sans grande surprise, le maïs est l’un des nombreux produits qui voient leur prix grimper à la hausse cette année en raison de nombreux facteurs. « Il est certain que le coût va augmenter cet été, notamment en raison des prix des semences, et de l’engrais qui ont aussi bondi de façon importante dans la dernière année. Chaque producteur est libre de fixer les prix de ses produits », indique d’entrée de jeu, Stéphane Bisaillon, président des Producteurs de grains de la Montérégie-Ouest, organisme qui vise à valoriser cette profession.

1 $ d’augmentation

Du côté de la Ferme Hubert Sauvé, à Salaberry-de-Valleyfield, le propriétaire de l’entreprise, Alexandre Sauvé, précise que très peu de retard est à anticiper dans la livraison du maïs. « Il sera prêt d’ici cette semaine ou la semaine prochaine maximum. En deux ans, c’est la première fois qu’il sera sur les tablettes aussi tôt. Par contre, nous n’avons pas le choix de monter les prix, car les nôtres aussi ont subi une hausse. Par exemple, l’engrais et le diesel pour mettre dans notre machinerie coûtent plus chers. Nous n’avons pas le choix de le vendre à un prix plus haut qu’auparavant », résume-t-il.

Contrairement à la croyance, les grosses chaleurs ne sont pas idéales pour faire pousser le maïs, dément-il. « C’est une culture tropicale, tout comme les tomates. Si nous ne sommes pas bien en tant qu’humains lors de canicule, ces végétaux ne le sont pas non plus. Il leur faut beaucoup d’eau tout comme nous. La météo parfaite est un mercure de 25 degrés Celsius dans la journée. Cette année, nous n’avons pas vraiment eu de stress de ce côté-là », affirme-t-il.

Concrètement au kiosque alimentaire de la Ferme Hubert Sauvé, la douzaine de maïs, qui compte 13 épis, se vendra 1 $ de plus que l’an passé.« Ça va varier un peu, mais c’est environ ce prix-là. Il ne faut pas oublier que les salaires minimums ont aussi augmenté en plus des autres frais », ajoute-t-il.

L’entrepreneur dans le secteur agricole exploite quatre hectares de terre qui sont dédiées au maïs deux couleurs, ce qui équivaut à 25 000 plants à l’acre. « Nous n’avons pas vraiment de demandes pour le blé d’Inde jaune. Il est moins populaire puisque son goût est plus pâteux. Nous en avons de disponibles à notre kiosque alimentaire, mais nous en fournissons aussi à quelques épiceries de la région », termine-t-il.

Pas de retards aux Serres Vaudreuil

Du côté des Serres Vaudreuil, on ne rapporte pas de délais dans la livraison de cet aliment. On en retrouve même déjà sur les étalages. « Il est en effet vendu plus cher que par les années passées en raison de la hausse des coûts de main-d’œuvre, des semences¸ du diesel et des engrais. Juste pour ce dernier item, le prix d’achat a doublé. Il faut en tenir compte dans le prix de vente », confirme André St-Denis, propriétaire de ce commerce.

À quel prix le blé d’Inde est-il vendu sur place.? « Je ne peux le dire, car ça dépend de l’offre et de la demande. Ça va au jour le jour. Je ne peux pas planifier à l’avance. Le temps sec actuel affecte les cultures et le rend de moins bonne qualité », témoigne-t-il.

Les Serres Vaudreuil compte dix hectares de maïs sucré de deux couleurs et jaune. « La saison du blé d’Inde se termine à l’automne après la première grosse gelée. D’ici là, on peut en trouver sur les tablettes », conclut-il.

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