Le vent trouble le plaisir des pilotes
Des sourires malgré l'annulation de certaines courses aux Régates de Beauharnois
Malgré les forts vents qui ont soufflé sur le lac Saint-Louis cette fin de semaine et l’arrêt des courses, les sourires étaient bien présents sur les visages des pilotes, bénévoles, visiteurs et organisateurs des Régates de Beauharnois.
Certes, la 2e épreuve de la Ligue de Régates d’hydroplanes ne s’est pas passée comme prévu, notamment à cause de l’annulation de nombreuses courses dû aux forts vents. Toutefois, de nombreuses personnes présentes sur place, que ce soient les pilotes, les bénévoles ou les visiteurs, s’en souviendront longtemps.
Pourquoi? Car, les pilotes ont profité de l’arrêt des courses pour sympathiser avec les spectateurs présents. Petits et grands ont pu échanger avec eux, découvrir les bolides de près et même s’asseoir dans le cockpit de ces appareils.
Lors du passage de Néomédia sur place, plusieurs belles rencontres étaient en cours.
Un beau moment entre Ken Brodie et un admirateur
Par exemple, comme l’illustre la seconde photo du carrousel, le pilote de Buffalo dans l'état de New York, Ken Brodie, était en tête-à-tête avec le citoyen de Salaberry-de-Valleyfield, Sylvain Lavallée. Ce dernier est le propriétaire de l’entreprise Fibre Plus qui se décrit aussi comme un passionné d’hydroplane et de modèle réduit. Il a d’ailleurs consacré les derniers mois à la réalisation d’une réplique à l’échelle 1.5 de son embarcation. Le résultat final est impressionnant puisqu’il est la copie conforme de l’engin piloté par M. Brodie.
Malgré que le pilote ne parle que l’anglais et que le Campivallensien ne maîtrise pas bien cette langue, la paire a été en contact tout l’hiver pour concrétiser ce projet. Ce dimanche, le 5 juin, marquait leur toute première rencontre en face-à-face.
Pour le remercier de ses efforts, M. Brodie a remis à son acolyte, un chandail de son écurie, en plus d’apposer une signature sur le bolide miniature et son support de bois.
Une rencontre inoubliable pour Alicia et sa maman
Un peu plus loin, comme en témoigne la 3e photo, un pilote a fait preuve d’une grande générosité en rencontrant les spectateurs présents. Parmi eux, on retrouvait Alicia Langlois et sa mère. La jeune femme a pu s’asseoir dans le cockpit de l’équipe provenant du Delaware aux États-Unis.
Fait intéressant : un des membres de cette équipe est un ancien policier de Wildwood, une destination voyage prisée par les Québécois.
Pompier et pilote à ses heures
Non loin de là, vêtu d’un chandail de marque Jack and Jones, Vincent Laberge, pompier à Coteau-du-Lac et bien connu à Saint-Zotique avait délaissé son uniforme pour une combinaison de pilote. C’est la première fois à vie que le jeune homme de 32 ans prenait le départ d’une course d’hydroplane.
Pour l’occasion, sa maman Marie-France Leboeuf prenait place dans les estrades. Elle a confié à Néomédia « que les larmes coulaient et que son cœur voulait sortir de sa poitrine » lorsqu’elle a vu son fils filer à bord de son engin à moteur qui peut atteindre une vitesse de pointe de 160 km/h portant le #25.
De son côté, une équipe du Service de sécurité incendie de Beauharnois était aussi sur place pour assurer la sécurité de tous. Seize premiers répondants des Moissons se sont aussi relayés sur le site pendant la fin de semaine.
Néomedia a aussi croisé un pilote qui a su optimiser son temps de pose en récupérant de l’énergie via une petite sieste.
Tout juste avant de quitter le parc Bourcier, deux citoyens de Vaudreuil-Soulanges, Bradley Demers-Gauthier et François Dubois ont accepté de témoigner à propos de leur fin de semaine. « On a eu beaucoup de plaisir. On est venus voir un show et on a pu, en plus, rencontrer les pilotes dans les puits. C’est sûr que c’est désolant quand des courses sont annulées, mais ça fait partie des risques. Ça nous a coût 100$ pour les deux jours, ça vaut vraiment la peine», a lancé le duo.
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