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L’une des chansons du duo aborde l’Alzheimer

Bientôt un premier album pour un groupe du Suroît

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14 février 2022
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Marie-Claude Pilon
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Par Marie-Claude Pilon, Journaliste

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Aborder la maladie d’Alzheimer n’est jamais facile. C’est pourtant le défi que se sont lancés les deux membres du groupe Atémi, Véronique Plamondon et François Guay lorsqu’ils ont écrit la pièce J’oublie. Le duo musical de Coteau-du-Lac a récemment rendu disponible cette chanson sur toutes les plateformes numériques et met la touche finale à son premier album en carrière.

Le groupe, qui forme aussi un couple dans le quotidien, voulait aborder ce sujet qui l’a touché de près dans le passé. « Ma grand-mère est décédée de cette maladie il y a maintenant sept ans et les deux grands-mères de François en ont souffert. L’une est décédée en décembre dernier et ç’a été très difficile de les voir souffrir et dépérir. Pas seulement pour nous, mais pour toute la famille aussi. Cette chanson est donc une façon d’extérioriser notre peine. C’est bizarre, mais une nuit où je dormais, je me suis réveillée à deux heures et demi du matin et j’avais les mots en tête », image-t-elle en racontant avoir eu l’impression que sa grand-mère lui soufflait les paroles et la mélodie dans son rêve. 

Dès lors, elle a quitté son sommeil pour descendre dans sa salle de musique où elle s’est mise à pianoter. « Je me suis réveillé et j’ai vu qu’elle n’était plus dans notre lit ni à la salle de bain. J’entendais le piano au loin. Je suis descendu pour voir ce qu’elle faisait et rapidement je l’ai aidé à mettre en mot et en musique la chanson », ajoute François Guay qui a des racines familiales au Saguenay.

Une maladie qui touche beaucoup de monde

Est-ce difficile pour le groupe d’interpréter cette chanson dont la thématique est si près d’eux? « C’est certain que ça nous replonge dans nos souvenirs avec les proches atteints de cette maladie. Parfois, François doit faire des accords plus longs pour que je puisse reprendre mes esprits (rires), mais c’est aussi la pièce à laquelle les spectateurs s’identifient le plus lors d’un spectacle. C’est celle dont on entend le plus parler », poursuit Véronique.

Le vidéoclip de la pièce, réalisé par Léonard Média, est aussi touchant à sa manière en mettant en vedette un couple âgé qui contemple plusieurs photos de leurs proches. « On voulait, dans ce clip, donner de l’espoir aux proches de personnes atteintes de la maladie et leur rappelant que ces derniers ont toujours des moments de lucidité pour se souvenir d’eux. Sur YouTube, le vidéoclip a récolté plusieurs réactions à ce jour. On est très heureux de ça », clame la paire.

Un album en chantier

C’est en pleine pandémie que Véronique et François renouent avec la musique officiellement, même si cette dernière a toujours occupé une grande place dans leurs vies. « J’ai acheté un piano au début du confinement. Personnellement, j’ai étudié en musique et François joue de la musique depuis son enfance. On a donc fusionné nos deux styles et écrit 12 chansons qui figurent sur notre premier album qui sortira le 18 mars prochain», mentionne Véronique qui occupe aussi un emploi d’enseignante dans une école de Salaberry-de-Valleyfield. De son côté, François est employé dans une entreprise de Vaudreuil.

Dans le passé, Atémi a fait son bout de chemin lors de concours comme Trois-Pistoles en chansons et Propulse ta voix. Le groupe s’est également produit de nombreuses fois en Montérégie.

Cet album autoproduit par le couple contiendra des sonorités pop, folk et rock et est réalisé par Christian Alary qui a notamment été batteur pour Marie-Mai. Leur inspiration? Des artistes comme Jonathan Painchaud, Ingrid Saint-Pierre et Dany Bédar. Le piano et la guitare ont des places de choix sur ce disque.

Combien de temps met le couple a composé une chanson? « Si l’inspiration est au rendez-vous, ça peut nous prendre deux heures pour écrire les paroles et trouver la mélodie. Nous n’avons pas de processus d’écriture. C’est un travail d’équipe. »

Amoureux de la culture japonaise

En plus de la musique, le groupe a une autre passion en commune: le jujitsu, un art martial japonais. C’est d’ailleurs en le pratiquant qu’ils se sont rencontrés pour la première fois. Preuve de leur amour pour cette culture, le nom de leur groupe Atémi signifie Coup porté sur un point sensible dans cette langue. « C’est ce qu’on veut faire avec notre musique, on veut toucher les gens droit au coeur », confie François.

Dans les prochaines semaines, un nouvel extrait signé Atémi et intitulé Ça commencedébarquera dans les radios de la province. En septembre, l'extrait Ce qui nous rejoint sortait aussi sur les ondes des radios commerciales. Une belle porte d’entrée sur la scène musicale du Québec pour ce groupe de Coteau-du-Lac qui rêve de gagner sa vie avec sa musique.

On peut suivre ce band local sur ses réseaux sociaux, soit Facebook et Instagram pour ne rien manquer de ses projets.

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