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Réduction les risques et impacts de l'érosion

La SCABRIC veut réduire les risques pour les riverains de la Châteauguay

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3 novembre 2020
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Marie-Claude Pilon
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Par Marie-Claude Pilon, Journaliste

La Société de conservation et d’aménagement des bassins versants de la Zone Châteauguay (SCABRIC) communiquera au cours des prochaines semaines avec les riverains de la rivière Châteauguay habitant le secteur à risque de mouvement de sol (décrochement de berge).

L’érosion figure dans le plan directeur de l’eau de la Zone Châteauguay, comme l’une des problématiques majeures et omniprésentes dans les rivières du territoire, et particulièrement sur les rives de la Châteauguay, un affluent important du fleuve Saint-Laurent, près de Kahnawà:ke et de Montréal.

« En collaboration avec plusieurs partenaires, dont la municipalité de Sainte-Martine et le groupe PleineTerre, nous avons développé un projet visant à réduire les risques et les impacts des glissements de terrain dans un secteur plus fragile de la rivière Châteauguay, concentré principalement à Sainte-Martine », explique Félix Blackburn, directeur général de l’organisme de bassin versant (OBV).

Pour Antoine Verville, directeur général du Regroupement des organismes de bassins versants du Québec (ROBVQ), « les décrochements de berges, en entraînant des apports importants de sédiments, nuisent à la qualité de l’eau de la rivière et donc, du fleuve Saint- Laurent. Ils représentent aussi un risque pour la sécurité des riverains. Ce projet de la SCABRIC, qui a pour but de stabiliser et revégétaliser la rive et sensibiliser les propriétaires riverains pour réduire les risques de glissement de terrain, cadre parfaitement avec les objectifs du Programme Affluents Maritime qui vise, entre autres, à limiter les apports en
sédiments dans le Saint-Laurent
. »

En parallèle, l’OBV SCABRIC et le groupe PleineTerre accompagnent actuellement un propriétaire dont la rive s’est décrochée sur une longueur de 100 mètres. Ensemble, les organismes travaillent à une meilleure gestion de l’eau provenant du ruissellement et préparent les études requises pour obtenir les autorisations afin de stabiliser la rive par une méthode combinant l’enrochement et le génie végétal.

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