Route 132
Ali Excavation complète un contrat de 2,5 M$
Faisant œuvre de pionnier en matière de réhabilitation de routes avec la technique du recyclage à froid, ALI Excavation vient de compléter, à la demande du Ministère des Transports du Québec (MTQ), un chantier de près de huit kilomètres de chaussée recyclée toute neuve.
Celui-ci s'étend sur un grand segment de la route 132 traversant les municipalités, principalement, de Saint-Anicet et de Sainte-Barbe en Montérégie.
« Ce contrat de près de 2,5M $ redonnera à ce secteur de la Montérégie une route parfaitement adaptée aux exigences du milieu et aux conditions climatiques extrêmes que connaît le Québec depuis quelques années » a dit le président de ALI Excavation, Marc-André Loiselle, en précisant que le problème de la qualité et de la durabilité des routes du Québec pourrait bien trouver sa solution dans l’emploi de cette technologie du recyclage à froid.
« Sans trop faire preuve de témérité, on pourrait aisément dire que cette technologie pourrait pratiquement doubler la durée de vie de nos routes si on l'utilisait davantage, non seulement en Montérégie, mais, à la grandeur du Québec » a poursuivi le président de l’entreprise en spécifiant qu’en plus de corriger les multiples dégradations des chaussées comme l’orniérage, les fissures et le décollement d’interface, le recyclage à froid de l’asphalte permettrait de produire non seulement une chaussée plus durable mais une route aux avantages écologiques liés à la technique.
Les étapes du procédé consistent à l’enlèvement d’une couche de 100 millimètres sur une chaussée préalablement enduite d’une fine couche de ciment qui vient donner une stabilité au segment de chaussée et de remalaxer le tout, sur place, tout en y injectant simultanément de l’eau ( PTI : pompée d’un lac à proximité du chantier ) et une émulsion de bitume grâce à un train d’équipements routiers, pour finalement créer le produit recyclé à froid , qui sera par la suite compacté avec de puissants rouleaux de compaction.
Bien qu’un peu plus coûteuse que la méthode conventionnelle d’environ 25 %, cet excédent de coûts est largement compensé par une période d’amortissement nettement plus longue : 20 ans à comparer à 10 à 12 ans : ce qui permet de croire que le Québec pourrait venir enfin à bout sur une période de 20 ans de son déficit d’entretien de près de 18 milliards de dollars (18G $) qui ne cesse de se creuser d’année en année.
« Avec cette technique appliquée partout au Québec, il y a tout lieu de penser que l’on pourrait finalement boucler la boucle de la réhabilitation des routes nationales à la grandeur du territoire.Ce qui rend cette technique encore plus extraordinaire, c’est qu’elle peut être répétée au même endroit, encore et encore en temps utile : pour des routes de qualité écologique et durable » a conclu monsieur Loiselle.
Le chantier de la 132, que l’entreprise considère de par son importance comme un véritable banc d’essai sera entièrement livré d’ici quelques semaines tout au plus; le temps de la finaliser le chantier avec la dernière étape cruciale de l’asphaltage
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