Des besoins qui augmentent
SAC: 13 000 kilogrammes de denrées non périssables ont été distribués jusqu'à présent en 2020
Au cours des derniers mois, le Service alimentaire communautaire (SAC), seul organisme à distribuer des paniers de dépannage à l’année à Salaberry-de-Valleyfield a remis 13 000 kilogrammes de denrées non périssables au cours des mois de janvier et de février. Une statistique impressionnante qui démontre bien que les besoins sont constants et à combler tout au long de l’année.
À titre comparatif, lors de la Guignolée des paroisses, tenue le 1er décembre dernier et organisée par le SAC, ce sont 14 500 kilogrammes de denrées qui ont été amassées. C’est donc dire qu’en deux mois, l’organisme a distribué 90 % des dons recueillis lors de cette journée pour aider les familles du territoire. Fait intéressant, un kilogramme de denrées équivaut à un don de 7$ à 8$.
En décembre dernier, c’est près de 500 familles ou personnes seules qui ont été aidées par la ressource alimentaire locale. « En avril, ça se calme un peu, mais les besoins se font de nouveau sentir en juillet et à l’automne en raison de la rentrée scolaire et du temps des Fêtes. Près de 80 % de notre approvisionnement provient de Moisson Sud-Ouest et le reste émane de partenaires d’affaires ou de dons de la population », précise le directeur général du SAC, Stéphane Brault.
Des besoins à l’année
Plus tôt cette semaine, le SAC, via la voix M. Brault tenait à faire le point face à des informations souvent erronées qui circulent sur les réseaux sociaux. « Durant le temps des Fêtes, notre organisme s’est fait malmené sur Facebook parce qu’on ramassait des denrées, sans faire de paniers de Noël. On a donc décidé, avec notre comité en sécurité alimentaire de préciser les raisons derrière cette décision en étalant nos statistiques mensuelles. Comme nous sommes un service en place à l’année, il est important de pouvoir aider les familles dans le besoin du territoire en tout temps, ce que nous n’aurions pas été en mesure de faire en remettant des paniers de Noël en décembre », explique-t-il.
Avec la relâche qui approche à grands pas, le SAC doit pouvoir combler les besoins des familles de la région. « À la rentrée, en août et septembre, c’est pareil. Quand une famille vient nous voir, une de nos intervenantes fait une évaluation qui déterminera pourquoi elle vient nous voir (perte d’emploi ou autres). Au besoin, on pourra référer les intéressés vers une autre ressource du territoire pour traiter une problématique en particulier ou les aider à plus long terme », ajoute-t-il.
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