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À la suite d'une conférence de presse de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield

Les Centres Sportifs de Salaberry-de-Valleyfield rétablissent les faits

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3 juillet 2019
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Marie-Claude Pilon
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Par Marie-Claude Pilon, Journaliste

En conférence de presse, le vendredi 28 juin dernier, la Ville de Salaberry-de-Valleyfield dressait le portrait d'un osbl non coopératif et mal géré pour parler des Centres Sportifs de Salaberry-de-Valleyfield. À la suite de cette sortie publique, l'administration de cet organisme tient à rectifier certaines affirmations et démontrer qu'ils ont toujours agi de bonne foi afin d'établir la pérennité de ses services tout en pratiquant une gestion financière responsable. 

Les Centres Sportifs soutiennent qu'ils avaient trouvé une solution qui est malheureusement tombée à l’eau en réponse à l’intervention perturbatrice de la ville. Celle-ci visait à maintenir le service pour tous, payer ses créances et se conformer à la loi canadienne sur la protection de l’environnement (1999) par rapport au gaz utilisé dans ses compresseurs.

Une responsabilité imposée

Les Centres Sportifs indiquent avoir toujours eu l’intention de payer leurs taxes municipales. Bien que la santé financière de l’OSBL soit préoccupante pour la municipalité, l’organisme s’est retrouvé avec une croissance exorbitante de son imposition soit plus de 100 000$ d’augmentation de 2011 à 2013. Cet état de fait est surtout dû aux rénovations de l’aréna Salaberry imposées par le conseil municipal de l’époque afin d’être en mesure de recevoir les jeux du Québec H2011. Ces rénovations ont ainsi augmenté sa valeur foncière. Rappelons que ces changements  ont remplacé le plan initial du conseil d’administration qui  était de démolir l’aréna Salaberry, de vendre le terrain et de construire une deuxième glace dans l’un des deux autres arénas de la région.

Une chronologie serrée

Afin de convenir à la loi, qui entre en vigueur le 1er janvier 2020, les Centres Sportifs étaient devant une situation pressante pour remplacer ses compresseurs avant le début de la nouvelle saison hivernale et se devaient d'entamer les travaux rapidement. La situation fut d’ailleurs présentée au maire le 18 décembre 2018 et reconnue par celui-ci en assemblée. Lors d’une réunion du conseil d’administration le 4 avril 2019, en présence d’un conseiller de la ville, la résolution pour l’octroi du contrat de remplacement des compresseurs est alors adoptée.

Le montage financier était donc en place pour que le projet puisse aller de l’avant et les taxes puissent être payées suite à une étude d’échelle de coûts, un cahier de charge produit par une firme d’ingénieurs-conseils et un processus de sélection au plus bas soumissionnaire, les Centres Sportifs ont pris la décision, cautionnée par la Ville, d’adopter une stratégie financière basée sur une déclinaison de prêts visant à couvrir la subvention provinciale (50% de la valeur) obtenue afin de remplacer les deux compresseurs désuets, le 50% payable par les Centres Sportifs ainsi qu’un refinancement de l’hypothèque multiprojets existante afin de régler le compte de taxes en souffrance.

Une intervention coûteuse

Bien que l’organisme soit passé d’un déficit d’opération de plus de 200 000$ en 2015 à un surplus estimé à plus de 50 000$ pour l’année en cours, la Ville s’est acharnée à menacer l’organisme à but non lucratif et ses bénévoles de reprendre les arénas et de les vendre afin de régler la dette de taxes accumulées, bien que l’entente était sur le point d’être réglée avec la Caisse Desjardins.

C’est alors que le conseil municipal a alors mandaté certains de ses cadres afin d’aviser l’institution financière de son intention de saisir les bâtiments des Centres Sportifs, ce qui a eu pour effet de mettre sur pause (et non de refuser, tel qu’allégué) le prêt accordé. La caisse exigeant alors une lettre de confirmation de la Ville attestant la non-poursuite de la réclamation des taxes. Lettre que la Ville a refusé de fournir. Le conseil municipal a donc, intentionnellement ou non, saboté lui-même son opportunité de percevoir la créance. Le conseil d’administration des Centres Sportifs a toujours tenté d’en venir à une entente pour le règlement de son dû, sans jamais obtenir d’offre de la Ville pertinente à cet effet.

Embauche d’un directeur général

Quant à l’embauche d’un directeur général. Contrairement à ce qui fut déclaré lors de la conférence de presse de vendredi dernier. Le conseil d’administration n’a jamais refusé son embauche.

Une situation évitable

En conclusion, le virage financier des Centres Sportifs s’est enclenché bien avant l’intervention de la ville avec une diminution du déficit constant depuis 2015. En aucun cas le conseil d’administration n’a demandé d’argent de la ville et des contribuables afin de maintenir ses opérations et il fournit déjà tous ses comptes rendus d’assemblée ainsi que ses états de compte au conseil municipal, et ce, depuis 2010, afin de coopérer dans son offre de service aux citoyens. Les bénévoles travaillent d’arrache-pied jours, soirs et fins de semaine avec des délais à deux vitesses (très court pour répondre aux ultimatums; des semaines sans réponses par la Ville) afin de trouver des solutions aux défis particuliers que présente l’entente tripartite entre Salaberry-de-Valleyfield, les Centres Sportifs et la caisse Desjardins.

L’organisme accueille annuellement plus d’une trentaine de ligues de garage, le club de patinage artistique, les différentes équipes de hockey mineur ainsi que les Braves de Valleyfield Junior AAA en plus d’offrir des heures de glace libres et souhaite pouvoir poursuivre son offre à la population pour encore très longtemps.

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