Ressource pour les toxicomanes et alcooliques
Le Centre l’Autre Rive chapeaute le projet Réinvente-TOIT
Le Centre sur l’Autre Rive, maison de thérapie pour les hommes toxicomanes,a trouvé une belle façon d’étendre sa mission. Aux côtés de partenaires financiers, elle a mis sur pied le projet Réinvente-TOIT. Celui-ci permettra la construction de 16 logements mixtes supervisés.
« Notre maison de thérapie accueille des hommes aux prises avec des problèmes de dépendance aux drogues ou à l’alcool. Cependant, leur thérapie chez nous est de 16 semaines maximum. On a constaté qu’à leur sortie, plusieurs de nos bénéficiaires reviennent nous voir en raison d’une difficulté à maintenir un équilibre dans leurs diverses sphères de vie en raison d'un manque de soutien social et d'encadrement », explique l’intervenant au Centre sur l’Autre Rive, Alexandre Viens.
C’est devant ce constat qu’est né l’idée de construire une résidence supervisée. « Le bâtiment abritera 16 logements, soit 6 studios, neuf 3 ½ et un 4 ½. « Cet appartement plus grand sera destiné à une personne monoparentale qui a la garde d’un enfant à temps partiel ou temps plein. On veut lui permettra de pouvoir assumer ses responsabilités parentales, tout en ayant le temps de retourner à l’école ou de se réinsérer socialement si tel est son désir. »
Tous les appartements seront munis d’une cuisine, une salle de bain, un salon et une chambre à coucher. Pour sa part, l’immeuble comprendra un bureau pour un intervenant, une salle d’atelier et une salle communautaire dotée d’une cuisine. Celle-ci pourrait éventuellement servir à y tenir des ateliers de cuisine.
2 ans pour les résidents
Un des critères pour résider dans cet édifice? Être un homme ou une femme aux prises avec une problématique de consommation d’alcool ou de drogue et avoir suivi une thérapie (3 mois minimum) au Centre l’Autre Rive ou ailleurs au Québec.
« La Ville de Salaberry-de-Valleyfield contribue au projet en nous donnant un terrain situé sur la rue Notre-Dame, derrière le IGA Lacas. De plus, l’administration municipale a consenti à verser 320 000 $ dans le projet. »
Quant aux locataires, tout indique qu’ils débourseraient une somme équivalente à 25 % de leur revenu mensuel. « De cette façon, ils pourraient en mettre de côté pour l’avenir sans hypothéquer le présent. Car ils pourront demeurer sur place pendant maximum deux ans. Pendant ce temps, avec l’aide d’un intervenant, ils pourront recevoir des outils et conseils pour se préparer à l’étape suivante », conclut-il.
On peut avoir plus d’informations sur le projet, en contactant le Centre l’Autre Rive au 450) 371-5177.
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