Patinage de vitesse
Patiner à toute allure pour atteindre ses objectifs
L'aréna Maurice-Richard a été le cadre de compétitions en courte piste du Circuit mondial de l’Union internationale de patinage (ISU) ses deux dernières fins de semaine. Quelque 200 des meilleurs patineurs de vitesse au monde étaient en action, ils tentaient d’obtenir leur laissez-passer pour les Jeux olympiques de Milano Cortina.
Néomédia s’est entretenu avec une jeune athlète de la région qui vise haut pour la suite de sa carrière. Bien qu’elle n’ait pas pris part aux compétitions des 18 et 19 octobre, le parcours prometteur de Zitlalli Gravel mérite qu’on s’y attarde.
Zitlalli Gravel, patiner loin des siens à Québec
Avec une ou deux compétitions par mois en ce moment, Zitlalli Gravel peut compter sur le soutien constant de ses parents qui se déplacent toujours pour venir l’encourager même s'ils habitent toujours à Salaberry-de-Valleyfield. « Je les vois beaucoup moins souvent qu'avant. J'ai dû m'adapter à ça. »
D'ailleurs, originaire de la région, Zitlalli Gravel, patineuse de vitesse depuis l’âge de cinq ans, s’entraîne désormais à Québec, au centre d'entraînement Guy-Boucher. Il s’agit du seul endroit dans la province muni d’une patinoire d'entraînement longue piste.
Ainsi, même si elle ne faisait que de la courte piste, Zitlalli pratique maintenant sur les deux types de glace. « En longue piste, la technique est différente parce qu’il y a plus de droite et les courbes viennent moins rapidement. [...] Les distances restent les mêmes par contre », explique Zitlalli.
Classée parmi les meilleures, elle évolue dans le circuit élite depuis maintenant deux ans. Bien qu'elle s'illustre à ce niveau-là, Zitlalli compte trois médailles à son actif aux Jeux du Québec, dont une d'or au 500m et deux d'argent sur 1000 et 1500m. Les trois ont été récoltés l'an passé, aux Jeux de 2024.
Même si elle se développe dans la capitale nationale, la jeune femme a débuté à faire du patin ici même avec le club de patinage de vitesse des Trois-Lacs. Au milieu de son secondaire, elle change d’établissement scolaire et rejoint le programme de sport-études en patinage de vitesse offert à Saint-Jérôme. « Maintenant je m’entraine avec des gens plus vieux, qui ont plus d’expérience et qui ont davantage le désir de s'entrainer, ça me permet d’être plus dans mon élément et de me pousser plus », explique Zitlalli.
Consolider études et sport : un défi de taille
Étant à sa première année au Cégep de Sainte-Foy, Zitlalli a pour tâche de concilier le sport de haut niveau et ses études en Sciences de la nature. Faisant partie du réseau Sport Alliance, elle a la chance de pouvoir compter sur de l’aide pédagogique individuelle (API). « C'est bien de pouvoir compter sur un API pour m’aider à adapter mon horaire pour l’école et le patin », explique la jeune patineuse qui peine parfois à trouver du temps pour elle.
Persévérante, elle est prête à relever ce nouveau défi. « Je suis quelqu'un qui aime bouger, qui aime persévérer. Je vais montrer de quoi je suis capable », souligne-t-elle.
Avec une ou deux compétitions par mois en ce moment, Zitlalli Gravel peut compter sur le soutien constant de ses parents qui se déplacent toujours pour venir l’encourager. « Je les vois beaucoup moins souvent qu'avant. J'ai dû m'adapter à ça. »
Dans le cadre de ses compétitions, Zitlalli est déjà allée à Calgary et même à Prince George. Elle n'a jamais eu la chance de patiner hors du pays, mais elle vise bien sûr l'équipe canadienne. « Ces gens-là sont un modèle pour moi, j'aimerais ça patiner à ce niveau-là, c'est quelque chose qui m'interpelle depuis que je suis toute petite », conclut la patineuse qui aspire du moins à rejoindre l'équipe Québec.
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