Mois de l’économie sociale
La clé pour assurer l’avenir du soutien à domicile : la coopération
À l’occasion du Mois de l’économie sociale, qui débute le 1er novembre, le Réseau de coopération des entreprises d’économie sociale en aide à domicile (EÉSAD) met de l’avant l’importance de la coopération pour assurer la pérennité du soutien à domicile au Québec.
Les EÉSAD ont une double mission : offrir des services d’aide à domicile et de répit aux proches aidants à près de 110 000 usagers, tout en créant des emplois de qualité et de proximité pour environ 10 000 aides à domicile. Ensemble, ces organisations assurent chaque année près de 8 millions d’heures de service, dont 1,7 million en assistance personnelle et en répit, ainsi que 6 millions en aide domestique et en petits travaux d’entretien.
« Les EÉSAD, c’est plus qu’un service, c’est un mouvement collectif au service de la dignité et du bien-être des aînés et des personnes en perte d’autonomie pour qu’ils puissent rester chez eux. Ils font la démonstration quotidiennement qu’il est possible d’allier progrès économique et progrès social », souligne Martin-Charles St-Pierre, président du Réseau de coopération des EÉSAD.
Il ajoute que chaque dollar investi par l’État contribue directement à la mission du réseau.
Présentes dans l’ensemble des régions du Québec, les EÉSAD participent aussi à la vitalité économique et sociale locale en garantissant un accès équitable aux services, même dans les zones rurales ou isolées. Elles favorisent en outre l’inclusion, notamment par l’embauche de travailleurs issus de milieux diversifiés et de l’immigration.
« La tendance à considérer le soutien à domicile comme une marchandise ou une source de profit comporte certains périls, notamment la perte de sens du soin et les inégalités accrues d’accès pour les plus vulnérables. Nous sommes profondément convaincus qu’offrir des services d’aide à domicile durables partout au Québec, c’est défendre le droit des aînés à vieillir chez eux, au cœur de leur communauté, entourés de leurs repères et dans le respect de leur parcours de vie, un principe qui est intrinsèque à l’esprit de l’économie sociale », conclut J. Benoit Caron, directeur général du Réseau.
Les EÉSAD continuent ainsi de promouvoir un modèle basé sur la solidarité, la proximité et la non-lucrativité, en contraste avec la marchandisation croissante du secteur du soutien à domicile.

