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L'UCMU, un service essentiel dans la région, recherche des bénévoles

durée 17h00
12 octobre 2025
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Marie-Claude Pilon
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Par Marie-Claude Pilon, Journaliste

Il n’est pas rare de remarquer sur les lieux d’un incendie, lorsque la situation le nécessite, la présence de l’Unité communautaire de mesures d’urgences (UCMU). En quoi consiste cet organisme à but non lucratif qui joue un rôle essentiel auprès des sapeurs? 

L’UCMU est bien connu dans le milieu des pompiers en raison de son rôle important de soutien lors d’une situation d’urgence. Sur les lieux, les bénévoles de l’UCMU assurent la prise en charge des sinistrés avant l’arrivée de la Croix-rouge, mais aussi et surtout, le soutien alimentaire ou même vestimentaire pour les sapeurs.  

« Nous sommes demandés sur les lieux d’une intervention par les directeurs des services incendies de la région et non par les citoyens. Sur les lieux, on va s’occuper des sinistrés avant l’arrivée de la Croix rouge si elle arrive, car elle ne dessert pas certaines municipalités du territoire, sauf sur demande téléphonique. Par la suite, on s’occupe aussi de faire de la nourriture et de servir des boissons pour les sapeurs présents sur les lieux. Nos camions sont aussi munis de toilettes, ce qui peut s’avérer très utile si l’intervention dure plusieurs heures», indique Isabelle Gonthier, responsable de l’UCMU pour la région de Vaudreuil-Valleyfield.  

Le menu servi aux pompiers est souvent constitué de sandwich au fromage avec bacon et des oeufs si la saison le permet et de boissons rafraîchissantes comme du Gatorade, des jus fruités, du café et du chocolat chaud. Des collations y sont aussi ajoutées. « Quand on arrive sur les lieux, il faut sortir et partir la génératrice et par la suite, ça prend 15 minutes avant que le four et la cafetière ne se réchauffent. Entre temps, on va mettre une table à l’extérieur devant notre camion sur laquelle on va déposer la nourriture et les boissons. Ils peuvent se servir par eux-mêmes», explique-t-elle.

L’UCMU fournit, selon Mme Gonthier, offre un service essentiel autrefois comblé par les épouses des sapeurs. « À l’époque, les femmes des pompiers cuisinaient des repas et allaient les porter sur les lieux de l’intervention. Aujourd’hui, les choses ont changé et c’est pourquoi des organismes comme le nôtre sont utiles et très appréciés par les services incendie.» 

Un service financé par les municipalités et les dons

Sur le plan financier, l’UCMU peut exister grâce au soutien financier des municipalités qui font appel à elle lors des interventions. « Les montants perçus des localités sont réinvestis pour payer des dépenses comme les assurances ou les immatriculations. Le reste de nos dépenses sont financées à partir de dons reçus de la population et de l’argent amassé lors d’activités de levée de fonds.. Nous sommes chanceux, car on peut compter sur des partenaires importants qui nous commanditent la nourriture, comme le IGA Déziel. D’autres entreprises nous offrent aussi des rabais substantiels sur certains produits ou réparations puisque nous sommes un OBNL», précise-t-elle.

Quant aux vêtements, ils distribués par l’UCMU aux sinistrés, bien qu'il arrive quelque fois que les pompiers en ait besoin, notamment lors des grands froids. D’ailleurs, les bassont bien appréciées par les pompiers lors des interventions qui se tiennent en janvier ou février, soit lorsque les températures sont bien en deçà de 0. « Les bas sont souvent humides à ce temps-là de l’année et les engelures aux doigts et aux orteils peuvent survenir

À la recherche de bénévoles 

L’UCMU est à la recherche de bénévoles intéressés à joindre ses rangs. « Il faut être pas mal disponible. On ne sait pas quand on sera appelé et combien de temps on va rester sur place. C’est le directeur du service incendie qui nous demande de se rendre sur place et qui nous indique quand on peut quitter. Récemment, nous sommes demeurés 29 heures sur les lieux d’une intervention. Évidemment, on s’est relayés, personne n’est demeurée sur place pendant 29 heures. C’est pour ça qu’il faut avoir beaucoup de bénévoles, ainsi on peut couvrir plus de plages horaires et avoir de la relève », confie-t-elle. 

Les futurs bénévoles devront détenir un permis de conduire pour, dans un premier temps, être en mesure de se rendre sur les lieux de l’intervention. Parfois, les détenteurs de la classe 4A pourraient être appelés à conduire le véhicule de l’UCMU. 

« Pour obtenir cette classe de conduite, il faut passer un bilan de santé et obtenir l’approbation d’un médecin. C’est l’étape la plus longue. Par la suite, il faut passer un test écrit à la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ).» 

Le futur bénévole recevra aussi une formation sommaire sur le terrain avant de se lancer dans l’action. 

Lors des appels, tous les bénévoles disponibles doivent se rendre sur place pour prêter main-forte. « Lorsqu’ils reçoivent l’appel, ils doivent préciser s’ils sont aptes à se rendre tout de suite, s’ils ne sont pas disponibles du tout ou s’ils seront disponibles plus tard. Par exemple, s’ils sont au travail et qu’ils finissent dans deux heures, ils peuvent se mettre disponibles pour s’y rendre après le travail. Le bénévole idéal est un retraité qui a une certaine expérience avec les services d’urgence, mais on accepte tout le monde qui souhaite donner du temps. On veut de la relève. » 

L’UCMU possède trois véhicules au total. « Un pour les interventions à Chateauguay et les environs,  un pour les interventions à Salaberry-de-Valleyfield  et environs et le 3e, l'ancienne ambulance, pour les événements médicauxLes bénévoles seront affectés à l’un ou l’autre des territoires tout  dépendant de leur lieu de domicile. Un des camions est une ancienne ambulance qui a été convertie. L’autre est un ancien camion incendie de la Ville de Mercier. On a pu l’acquérir à prix réduit. » 

Bien que s’impliquer au sein de l’UCMU est un engagement de tous les instants, soit 24h sur 24h, 7 jours sur 7 jours et 365 jours par année, le jeu en vaut la chandelle selon Mme Gonthier. « Il faut être prêt à laisser de côté nos familles et nos engagements pour intervenir en tout temps, même la nuit. C’est gratifiant. On développe de belles relations avec les pompiers et ils sont tellement reconnaissants de ce qu’on fait pour eux. C’est important pour eux et ils sont très très reconnaissants», conclut-elle. 

Pour faire un don ou soumettre une candidature pour faire du bénévolat, on peut visiter le site Internet de l’UCMU. 

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