Cueillette de petits fruits
La camerise: une baie qui gagne à être connue
Amateurs de petits fruits et curieux en tout genre seront ravis de découvrir la camerise, un genre de bleuet ovale à la fois plus amer et sûr, au potentiel extraordinaire.
Aussi surnommée baie de chèvrefeuille bleu, ce petit fruit encore peu connu gagne en popularité, notamment grâce à sa richesse en vitamine C, à sa versatilité et à son goût unique. Adaptée aux climats froids, la camerise est particulièrement cultivée au Québec, où elle séduit à la fois les producteurs locaux et les amateurs de fruits santé.
Chez Petits Fruits St-Louis, situé sur la route 236 à Saint-Louis-de-Gonzague, c’est pratiquement 10 tonnes de camerises issues de cinq variétés différentes qui sont récoltées pendant la période estivale, soit au milieu du mois de juin.
Grâce à ses 8 200 plants, Petits Fruits St-Louis est aussi capable de fournir des camerises aux restaurateurs de la région qui les utilisent pour toutes sortes de choses, dont leurs desserts.
Parmi leur trentaine points de vente, neuf sont dans la MRC de Vaudreuil-Soulanges et sept dans celle de Beauharnois-Valleyfield.
Un petit fruit au potentiel infini
Leur petite entreprise familiale a toutefois trouvé la solution pour fidéliser leur clientèle tout au long de l’année : transformer la camerise en toutes sortes de produits utiles et goûteux !
Par exemple, des sirops artisanaux pour les cocktails, des camerises sèches pour les salades et les yogourts ou encore des savons à base de camerises ! « C’est une baie très versatile et nos produits nous permettent de garder le kiosque ouvert plus longtemps », souligne Nathalie Lacroix, propriétaire du verger.
Le futur pour Petits Fruits St-Louis
Prochainement, Nathalie Lacroix et son conjoint entendent construire une nouvelle bâtisse sur leur terrain. Ce nouvel emplacement muni d’une cuisine permettra à Nathalie de faire des muffins, des tartes et plein d’autres aliments aux camerises.
De plus, elle sera mieux équipée en vue d'accueillir des groupes d'agrotourisme puisqu’il pourrait aussi y avoir des tables de dégustation dans ce bâtiment.
En entrevue vidéo, Nathalie nous parle de la transformation de la camerise en d'autres produits comestibles.