En cette 5e édition de la Semaine du travail de rue 2025 qui se tient jusqu'au 11 mai, l'organisme Pacte de rue, basé à Salaberry-de-Valleyfield, réitère son engagement comme ressource alternative pour assurer un soutien de proximité aux personnes en situation de vulnérabilité dans la région.

Pour faire connaître les solutions concrètes pour lutter contre les inégalités sociales à Salaberry-de-Valleyfield, Pacte de rue organise différentes activités; #onestlà, une activité rassembleuse afin de recueillir des témoignages, une présence accrue sur nos réseaux sociaux, Facebook et Instagram, un kiosque le 8 mai au 22 rue Du Marché à compter de midi, une occasion privilégiée de mieux comprendre les défis, de rencontrer les travailleurs de rue et de constater leur impact sur le terrain.

Les intéressés sont invités à venir échanger avec le personnel de l'organisme et découvrir cette pratique essentielle qui fait une réelle différence dans la communauté.

Une crise des surdoses qui s'intensifient 

Alors qu’au Québec, la crise des surdoses s'intensifie (plus d’une personne chaque jour en meurt) sur fond de crise du logement, de bas revenu, et de hausse de l’itinérance, urgence climatique mettant en péril les personnes les plus vulnérables de notre société. La combinaison de ces défis crée un environnement où l'accès à des services de soutien intégrés est crucial pour aider ces individus à surmonter les obstacles qu'ils rencontrent au quotidien, estime-t-on par voie de communiqué. 

Constatant une hausse de la complexité de leurs interventions, les travailleurs de rue sont des alliés plus que jamais essentiels dans l’accompagnement des personnes marginalisées de Beauharnois-Salaberry et le Haut St-Laurent.

Présents au quotidien dans les espaces publics et les quartiers de Salaberry-de-Valleyfield, les travailleurs de rue vont à la rencontre des personnes en situation de vulnérabilité. L’approche qui les définit, soit la construction d’un lien de confiance basé sur la confidentialité et le respect du rythme de chacun, rend possible cet accompagnement des individus vers un mieux-être, ajoute-t-on. 

« Offrir du care aux gens, c’est ça le plus gros trou de service dans le système, et précisément celui que le travail de rue vient combler ». – Travailleur de rue

Le travail de rue : une présence essentielle

« Le travail de rue, c’est être là, sans barrières ni conditions. Partout au Québec, les travailleurs de rue accompagnent sans jugement et offrent un soutien aux personnes devant se tourner vers des solutions différentes et plus adaptées à leurs besoins. Le travail de rue est une approche qui, à l’ère de l’efficience, prend le temps de tisser des liens de confiance; car prendre le temps d’aller vers les gens, c’est aussi ça, l’efficience des soins. Le travail de rue fait le pari suivant : le chemin vers le mieux-être des personnes vulnérables débute par une relation de qualité avec elles. »

- Audrey Sirois directrice générale du Regroupement des organismes communautaires québécois pour le travail de rue (ROCQTR) et de l’Association des travailleuses et travailleurs de rue du Québec (ATTRueQ).

Chaque jour, plus de 350 travailleurs de rue membres de l’ATTRueQ ainsi que 50 organismes communautaires membres du ROCQTR offrent une présence significative là où et quand d'autres ressources d'aide ne sont pas disponibles, partout à travers la province.

Leur travail permet notamment :

- D’offrir un accompagnement adapté et humain aux personnes vivant des réalités complexes; 
- De faciliter l’accès aux ressources et aux services essentiels adaptées aux besoins en rejoignant les personnes là où elles sont; 
- D’accompagner vers un mieux-être les personnes grâce à une présence régulière et bienveillante; 
- De créer des ponts entre les citoyens, les institutions et les communautés; 
- De renforcer le tissu social en brisant l’isolement, et en favorisant l’inclusion et la solidarité;