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40 bénévoles se dévouent sans relâche

1000 chats sauvés par année par Casca Vaudreuil-Soulanges

durée 08h00
7 mai 2023
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CASCA (Comité d'Aide et de Secours pour les Chats Abandonnés) est un organisme à but non lucratif qui existe depuis 30 ans, fonctionnant à 100% avec des bénévoles et dont le but est de trouver un foyer permanent pour les chats perdus, abandonnés ou négligés dans Vaudreuil-Soulanges. Près de 1000 demandes pour recueillir des chats sont reçues par année.

L'organisme assure également la stérilisation des chats errants et leur remise en liberté dans leur environnement, lorsque l'adoption ne peut être considérée. Tous les chats et chatons sont placés dans des foyers d'accueil pour la durée de leur séjour avec Casca. Une quarantaine de bénévoles dévoués prennent soin des chats et chatons et leur prodiguent chaleur et affection jusqu'à ce qu'un foyer permanent soit trouvé.

Selon Louise Bigras, bénévole et responsable des communications pour l'organisme : « Oui, il y a beaucoup d'abandons de chats. Sur les 1000 demandes de recueillir des chats, que nous recevons approximativement par année, il est difficile de dire combien d'entre eux sont abandonnés, car il y a aussi des chattes errantes qui donnent naissance à des portées ».

Il faut prendre note que Casca n'a pas de siège social et ne peut donc pas accueillir les gens dans un endroit spécifique. Leurs 40 familles d'accueil bénévoles accueillent les chats temporairement en attendant l'adoption. Les gens doivent contacter l'organisme via Facebook ou par courriel et peuvent consulter les liens suivants pour consulter la liste de chats à adopter : 

Mme Bigras explique : « Quand les gens nous contactent, parce qu'ils ont vu ou nourri un chat errant, on leur demande s'ils peuvent continuer de nourrir et abreuver le chat, en attendant qu'on s'en occupe ou qu'il soit adopté. On s'informe si les personnes peuvent faire entrer le chat dans la maison. On fournit alors un traitement pour les puces, facile à utiliser. Puis l'animal sera vacciné, stérilisé, micropucé, on a une machine pour micropucer les animaux », ajoute-t-elle.

Si les gens ne peuvent pas garder les animaux pendant un certain temps, Casca ira les chercher et les placera dans une de leurs familles d'accueil en attendant l'adoption ou, le cas échéant, les replacera dans l'environnement où ils ont été recueillis.

« Oui, il y a des gens malfaisants, qui peuvent blesser volontairement les chats, les jeter dans les poubelles dans un sac, les lancer dans des fossés dans des boîtes; pour cette raison, en plus des maladies, des batailles et des risques qu'ils soient écrasés, on demande aux gens de garder les chats à l'intérieur autant que possible », continue Mme Bigras.

« On reçoit beaucoup d'appels en juillet, on retrouve les chats embarrés dans des maisons quand les gens ont déménagé, ou déposés dans des cages à la porte des vétérinaires. C'est difficile pour les bénévoles de Casca de voir çà, confie-t-elle, et de garder le moral quand ils sont témoins de cruauté envers des petits êtres vivants. »

Le message de Mme Bigras aux gens qui déménagent ou veulent se départir de leurs chats : « Essayez le plus possible de trouver des personnes qui veulent un chat et, si vous déménagez, trouvez un endroit où les chats sont acceptés. Il n'y a pas de raison que les propriétaires refusent aux locataires de garder un chat », soutient-elle.

« C'est certain qu'il y a une surpopulation de chats, parfois des colonies de 10-20-30 chats habitent ensemble dehors;  ils se rendent malades entre eux. On manque de plus en plus d'accès à des vétérinaires. Plusieurs entreprises de vétérinaires ont été achetées par des sociétés américaines et il faut parfois attendre 3 semaines et plus pour voir un vétérinaire, quand il y a urgence », regrette-t-elle.

Selon Louise Bigras : « Des programmes municipaux et du gouvernement québécois devraient fournir plus de soutien pour améliorer la situation actuelle. Casca n'est pas en mesure de répondre à toutes les demandes reçues dans la région et c'est la même chose partout », admet-elle.

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