Mais pourquoi ?
Une affiche électorale qui traine au vent depuis... sept ans!
À quelques semaines du déclenchement des élections provinciales, une affiche datant de l’élection fédérale de 2015 est toujours bien visible sur le territoire de Vaudreuil-Soulanges.
C’est plus exactement à Rigaud, sur le chemin Saint-Georges qu’il est possible de voir ce vestige nous rappelant le temps où Robert Sauvé briguait le poste de député au côté de Justin Trudeau. Il va sans dire que la relique soulève bien des questionnements considérant que deux élections fédérales se sont tenues depuis.
Mais pourquoi le panneau est-il toujours là ? La raison est fort simple. Au fédéral, la loi électorale ne réglemente pas et n’interdit pas l’affichage en dehors des périodes électorales. «Toutefois, des lois provinciales et des règlements municipaux peuvent réglementer la pose de pancartes électorales sur une propriété publique ou privée, pendant, ou entre les périodes électorales » pouvons-nous apprendre sur le site d’Élections Canada.
Au Québec, la loi électorale est un peu plus stricte. En effet, pour les élections provinciales et municipales, les panneaux doivent être enlevés au plus tard, 15 jours après le scrutin. « Si vous voyez des pancartes 15 jours après le jour du vote, nous vous invitons à communiquer avec votre municipalité », pouvons-nous lire sur le site d’Élections Québec.
Du côté de la Ville de Rigaud, la directrice des communications, Marie-Andrée Gagnon, indique que la Ville n’a aucun règlement concernant l’affichage. « En fait, la situation dont vous faites mention relève du gouvernement fédéral. La Ville n’a pas vraiment de contrôle. L’affichage autorisé par la Ville se fait généralement sur nos plateformes. Cela dit, les citoyens peuvent toujours communiquer avec nous s’ils remarquent que des affiches ne venant pas de la municipalité sont posées sur les terrains de la Ville. Nos équipes iront les enlever ».
Pour la petite histoire
Finalement, Robert Sauvé avait récolté 29,18% de voix lors de l’élection de 2015, le plaçant tout juste derrière la députée actuelle, Claude DeBellefeuille.
C’est plutôt la députée sortante de l’époque, Ann Minh-Thu Quach qui avait retrouvé son siège à la Chambre des communes pour son deuxième et dernier mandat au sein du Nouveau Parti Démocratique.
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