Rentrée en présentiel
Le recours à des parents volontaires dans les écoles est peu envisagé dans la région
À quelques jours de la rentrée en présentiel dans les écoles primaires et secondaires au Québec, plusieurs anticipent des cas de contamination au coronavirus. Toutefois, même si le gouvernement entrevoit la possibilité de faire appel à des parents pour venir combler les trous laissés par un membre du personnel scolaire absent, cette mesure reste peu envisagée dans la région.
Cette mesure annoncée plus tôt cette semaine sera utilisée qu’en ultime recours. Cette mise à contribution des parents serait essentiellement de la surveillance de classe et non le remplacement d’un membre du corps enseignant.
Pour le Centre de services scolaire des Trois-Lacs (CSSTL), aucune démarche n’a pour l’instant été entreprise en ce sens, selon Jonathan Labbé, président du comité de parents du CSSTL. « Ce n’est pas une option, pour notre centre de service, qui va être prise présentement », indique-t-il.
Ce dernier affirme que le centre devrait avoir suffisamment d'employés pour des remplacements à court terme. Des membres du personnel de soutien, des étudiants en éducation, ainsi que des professionnels du réseau scolaire comme des orthopédagogues pourront venir aider des écoles.
Ainsi, advenant qu’un enseignant test positif à la COVID-19, le recours aux parents volontaires ne devrait pas être nécessaire que dans des situations très précises.
Si tel est le cas, une recherche d’antécédents judiciaires doit être effectuée. Le délai pour l’obtention des résultats est toutefois de deux à trois semaines, ce qui est plus long que la période d’isolement d’une personne contaminée.
Inquiétudes et soulagement
Des parents appréhendent malgré tout la rentrée scolaire en présentiel lundi prochain. « Avec le nombre de cas qu’il y a, ça va toucher nos enfants aussi. C’est certain que ce sera une gymnastique pour les écoles de déterminer quel élève a la COVID ou non », explique M. Labbé.
Dans Vaudreuil-Soulanges, 60,2 % des 5 à 11 ans ont reçu une première dose de vaccin. Cette proportion monte à 87,3 % pour les 12 à 17 ans.
D’autres sont soulagés que leur enfant puisse retourner sur les bancs d’école. L’enseignement en ligne, bien qu’il se soit grandement amélioré depuis le début de la pandémie, selon Jonathan Labbé, n'est pas adapté à tous les enfants.
Le président du comité de parents accueille finalement avec enthousiasme la nomination de la nouvelle directrice générale du CSSTL, Chantal Beausoleil, en décembre dernier.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.