Fusion des services incendies en septembre dernier
Une centaine d'interventions par mois pour les premiers répondants de Pincourt et de NDIP
Depuis la fusion survenue en septembre dernier, le Service de sécurité incendie de Pincourt et Notre-Dame-de-l’Île-Perrot qui fait aussi office de premiers répondants sur ces deux territoires municipaux, ne chôme pas. Les statistiques le prouvent, les premiers répondants se rendent sur les lieux de 25 à 30 interventions par semaine.
« C’est sûr que la pandémie joue un rôle dans le nombre d’interventions sur lesquelles nous nous rendons chaque semaine. On peut, par exemple, avoir à intervenir auprès de personnes en difficultés respiratoires, auprès de victimes d’accidents de voiture ou de chutes. La semaine dernière, nous avons dû compléter un sauvetage en forêt à la suite d’un accident de véhicule tout-terrain », image le directeur du Service de sécurité incendie de Pincourt, Yanick Bernier.
Un rôle de premier répondant 24\7
Au quotidien, les services incendies de Pincourt et de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot comptent une soixantaine de pompiers, mais tous n’agissent pas comme premiers répondants. Sur 60 pompiers, 55 occupent cette fonction et assurent le bien-être de la population jour après jour.
« Nous sommes appelés automatiquement, en même temps que les ambulanciers, sur les deux territoires par la centrale Alerte Santé. Dans la majorité des cas, nous arrivons sur place avant les ambulanciers et notre rôle est de stabiliser la victime ou de procéder à sa réanimation au besoin avant de laisser les paramedics la prendre en charge. Parfois, lorsque la situation le nécessite, le premier répondant va accompagner la victime jusqu’au centre hospitalier dans l’ambulance. Nous sommes en service 24h sur 24h et 365 jours par an», ajoute-t-il.
À Pincourt et Notre-Dame-de-l’Île-Perrot, on retrouve sur chaque quart de travail, deux équipes de premiers répondants en poste. « À Pincourt, nous sommes externes, ce qui veut dire que les premiers répondants couchent à la maison avec le véhicule. À Notre-Dame-de-l’Île-Perrot, c’est le contraire. Donc, l’équipe dort à la caserne avec le véhicule », poursuit-il.
Dans chaque véhicule d’intervention, on retrouve des jaquettes, des masques, des gants et des lunettes de protection à revêtir avant l’intervention. « Avec la COVID, on ne prend aucune chance et les premiers répondants doivent mettre l’équipement de protection sur chaque appel. Depuis l’arrivée de la pandémie, nous avons investi dans des jaquettes lavables et des masques à cartouche interchangeable. Je dirais que par mois, nous répondons à une centaine d’appels sur l’ensemble de notre territoire », conclut-il en terminant.
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