Des techniciens ambulanciers et retraités viendront aider les ressources en place
Bientôt du renfort à l'urgence de l'Hôpital du Suroît
Bien que la situation soit toujours critique à l’Hôpital du Suroît, le directeur des activités hospitalières au sein de l’établissement de santé, Dominique Pilon était en entrevue au micro de Paul Arcand ce matin. Il est revenu sur la fermeture des services ambulatoires survenue hier entre minuit et 16h.
Notons que Néomédia a effectué une demande auprès du CISSSMO pour s’entretenir avec M. Pilon, mais celle-ci a été refusée. L’instance de santé a précisé que ce dernier « est en cellule de crise pour le reste de la journée pour mettre en place des mesures pour éviter de revivre la situation d’hier. »
En entrevue au 98,5 FM tôt ce matin, M. Pilon a précisé d’entrée de jeu que la décision de fermer les services ambulatoires et de détourner certains patients de l’urgence était la seule et ultime à prendre. Il a précisé que c’était la seule qui prévalait pour assurer la sécurité des patients et des membres du personnel.
Il a toutefois assuré que les ambulances qui transportaient des patients classés comme P1 ou P2, soit prioritaires, continuaient d’être desservies. Par contre, ceux qui amenaient des patients présentant des problématiques de santé moins urgentes, ou les patients arrivant à pied ou en voiture qui étaient classés moins prioritaires au triage étaient relocalisés ailleurs dans la région.
La fermeture temporaire des services ambulatoires a découlé de la combinaison d’un taux d’occupation très élevé et du manque de personnel. Par exemple, dans la nuit de jeudi, soit de minuit à huit heures, seulement trois infirmières sur 14 ont travaillé à l’urgence.
M. Pilon a confié que des cadres supérieurs du CISSSMO ont enfilé l’uniforme pour prêter main-forte au personnel en place. Parmi eux, on retrouvait le directeur adjoint du CISSSMO ou encore la directrice des soins infirmiers qui ont foulé le plancher pour aider.
Pour les prochaines semaines, la situation devrait se résorber. M. Pilon a, en effet, confirmé que des techniciens ambulanciers viendront travailler à l’urgence pour pallier au manque criant de ressources humaines. Des ententes ont aussi été paraphées avec le syndicat pour offrir des postes à la carte aux retraités qui souhaiteraient revenir et leur permettre plus de flexibilité dans leur horaire de travail.
Avec ces ententes, les retraitées qui, par exemple, sont disponibles deux jours par semaine ou trois avant-midi par semaine pourront revenir travailler.
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