Un rôle essentiel
Des cabines téléphoniques vouées au déclin
Souvent vétustes ou carrément délaissées, les cabines téléphoniques publiques sont de moins en moins fréquentées depuis l’avènement des téléphones portables. Il en reste toutefois quelques-unes, il suffit de les trouver.
« L'utilisation et le nombre de téléphones publics que nous exploitons ont considérablement diminué au fil des ans, parallèlement à la croissance continue du sans-fil », explique Vanessa Damha, gestionnaire des communications chez Bell, par courriel.
Bell exploite actuellement une quarantaine de téléphones publics dans la région de Vaudreuil-Soulanges et plus de 6 000 dans tout le Québec. On peut par exemple en retrouver un à l’intersection du boulevard de la Cité-des-Jeunes et de la route 201 à Saint-Clet ou encore près de l’ancien bâtiment de l’épicerie Viau à Vaudreuil-Dorion.
Ces cabines, disposées dans des endroits à fort achalandage ou près de bâtiments municipaux, jouent toujours un rôle important dans la société selon une étude du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC).
Elles donnent accès à un téléphone à une frange de la population moins nantie, aux personnes n’ayant pas de téléphone portable, souvent des aînés, et permettent de contacter les services d’urgences si aucune autre alternative n’est présente.
« Nous continuons à rendre les téléphones publics aussi accessibles et abordables que possible. Le plus grand nombre est concentré dans des endroits très fréquentés comme les points de transit, les centres commerciaux, les établissements de soins de santé et les lieux de services publics », indique Mme Damha.
Toujours selon le CRTC, certaines cabines ne sont pratiquement jamais utilisées, avec un revenu parfois inférieur à 50 sous par jour.
Bien qu’ils puissent paraître parfois inutiles, les téléphones publics semblent avoir encore leur place dans le décor.
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