Nous joindre
X
Rechercher
Publicité
Présenté par

27 heures et 50 minutes d'attente

Pires urgences du Québec: l'Hôpital du Suroît se classe deuxième

durée 13h01
2 juillet 2021
1ici

commentaires

ici

likes

imprimante
Jessica Brisson
email
Par Jessica Brisson, Éditrice adjointe

Avec un temps d’attente moyen de 27 heures et 50 minutes, l’urgence de l’Hôpital du Suroît s’est classée en deuxième position du palmarès des 25 pires urgences du Québec.

Selon un article publié par le Journal de Montréal le 30 juin dernier, les établissements figurant sur la liste disposeront de 12 mois pour réduire leurs délais d’attente grâce à un plan de désengorgement et un suivi serré du ministère de la Santé et des Services sociaux.

Afin d’établir son palmarès, le ministère a pris en considération différents critères dont la gestion du temps supplémentaire, la priorisation des congés, la réorientation des patients vers les cliniques, le délai de réponse à la consultation spécialisée et le nombre de patients pris en charge par médecin.

Consciente que la situation est précaire à l’Hôpital du Suroît et les enjeux de main-d’œuvre sont importants, l’administration du CISSSMO assure travailler sur des pistes de solution afin d’améliorer le tout et d’assurer des soins et services sécuritaires pour la population.

« Un plan d’action est en cours d’élaboration et plusieurs actions de recrutement sont en cours, et à venir. Rappelons que la région de la Montérégie-Ouest est toujours dans un déficit d’un hôpital de 404 lits, qui est attendu en 2026 et que le besoin de lits d’hébergement de longue durée est évalué à 100 lits par année depuis 2018 », explique Catherine Brousseau, agente d'information aux communications externes au CISSSMO . 

Mme Brousseau indique également que plusieurs actions afin de diminuer la pression sur les équipes de l’urgence du Suroît sont par ailleurs déjà en place et d’autres sont en cours de déploiement, dont

  • La nomination d’un directeur des activités hospitalières 
  • La nomination d’un poste de coordonnateur médical  
  • L’implantation d’une équipe d’intervenants réseau à l’urgence  
  • La réalisation du projet de gestion des NSA, usagers dont l’épisode de soins est terminé, avec une traçabilité tout au long du processus, qui a permis d’améliorer de façon importante au cours des deux dernières années des taux de clientèle NSA. Le taux varie entre 3% et 9%, comparativement à l’an dernier qui variant 12 % et 20%.
  • La maximisation et les ajouts de places dans les GMF du territoire pour la réorientation des priorités 4 et 5 se présentant à l’urgence 
  • L’ajout de postes de surstructure et le déploiement de campagnes de recrutement 
  • Le projet de régulation des ambulances qui sera déployé en juillet, qui a pour objectif d’éviter les transports ambulanciers par un processus de réorientation des usagers dès la visite des paramédics.  
  • Aussi, des campagnes de sensibilisation aux différentes possibilités plutôt que l’urgence sont relayées à la population.  

 

Au moment d’écrire ces lignes, le taux d’occupation de l’urgence à l’Hôpital du Suroît était de 172%, selon le site Index Santé. 55 civières étaient occupées sur une capacité de 32 et de ce nombre, 36 patients étaient à l’urgence depuis 24 heures et 28, depuis 48 heures.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié à 8h00

Guignolées 2025: plusieurs collectes prévues cette fin de semaine

Au cours des prochaines semaines, les citoyens de Vaudreuil-Soulanges seront appelés à faire preuve de générosité à plusieurs occasions. Que ce soit lors de la Guignolée des médias qui se déploiera dans la Vallée-du-Haut-Saint-Laurent le jeudi 4 décembre ou lors des guignolées qui se tiendront aux quatre coins de la région. Pour mieux permettre ...

Publié hier à 9h00

Un recul historique selon le mouvement communautaire autonome

Dans un communiqué publié plus tôt cette semaine, les organismes communautaires autonomes du Québec (OCAQ) ont annoncé s'opposer à l'intégration du Fonds d'aide à l'action communautaire autonome (FAACA) dans le Fonds québécois pour les initiatives sociales (FQIS).  Cette fusion, proposée dans le cadre du projet de loi 7, « menace l'autonomie et ...

Publié hier à 8h00

Mieux comprendre le rôle du département des loisirs

En plus de s’occuper des parcs et des infrastructures sportives, le département des loisirs d’une ville s’occupe également de la programmation des cours et de l’offre des activités. Récemment la municipalité des Coteaux a engagé Jonathan DeRepentigny à titre de directeur des loisirs, de la culture, de la vie communautaire et de la bibliothèque. ...

app-store-badge google-play-badge