Capsule explicative
La Santé publique de la Montérégie fait le point sur les paliers sous-régionaux
Le nombre de nouvelles infections à la COVID-19 étant à la baisse dans la région peut amener plusieurs personnes à se poser la question suivante: pourquoi rester en zone rouge de façon uniforme au lieu d’assouplir les mesures en fonction des MRC ?
La directrice de la Santé publique de la Montérégie, Julie Loslier, sentait le besoin de faire une nouvelle capsule vidéo afin d’expliquer à la population pourquoi certaines MRC ne tombent pas en zone orange.
Plusieurs facteurs entrent en ligne de compte comme la capacité hospitalière du milieu qui ne dépend pas uniquement des MRC ou encore la capacité de traçage intensif par la santé publique.
Toutefois, comme l’a expliqué Mme Loslier, le principal facteur tient au fait que la situation reste encore très instable. « Quand on arrive à l’échelle des MRC, vu qu’on a des plus petits dénominateurs, il s’agit d’avoir une seule éclosion pour que ça bascule rapidement dans taux qu’on qualifie de rouge », précise-t-elle.
Certaines régions joueraient donc trop au yo-yo pour reprendre les termes utilisés lors du reconfinement annoncé par le premier ministre François Legault quelques semaines après avoir déconfiné en avril. « Ça deviendrait ingérable parce qu’on est une région, les gens se promènent, et surtout ça varie très rapidement », ajoute Mme Loslier.
Un découpage sous-régional serait alors trop dangereux selon cette dernière. « Mon objectif, c’est aussi de retrouver le plus possible de libertés rapidement, mais il faut que cela se fasse dans des conditions de sécurité pour la population », rappelle-t-elle.
La MRC de Vaudreuil-Soulanges est la troisième plus populeuse en Montérégie après l’agglomération de Longueuil et la MRC de Roussillon.
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