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Manque de personnel évoqué pour justifier cette décision

Centre mère-enfant: le comité de sauvegarde milite contre sa fermeture temporaire

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7 avril 2021
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Marie-Claude Pilon
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Par Marie-Claude Pilon, Journaliste

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Selon des récentes informations apprises par le Comité Sauvons le Centre mère-enfant, l’Hôpital du Suroît envisagerait sérieusement la possibilité de fermer cette ressource de manière temporaire au cours des prochaines semaines.

Une pénurie de personnel serait l’une des principales raisons évoquées par l’administration de l’établissement de santé pour justifier cette décision. Pour les membres du Comité de sauvegarde, si cette volonté se concrétise, elle pourrait bien sonner la fin définitive de ce département.

«  Pour une période indéterminée, tous les accouchements de la région de la Montérégie-Ouest seraient concentrés à l’Hôpital Anna-Laberge de Châteauguay avec tous les problèmes que ça entraîneraient pour la population, le personnel et les professionnels qui y seront affectés. Il s’agit d’une véritable hécatombe programmée pour la population de notre région. Le CISSSMO justifiera cette catastrophe par le manque de personnel et plus spécifiquement le manque d’infirmières, mais le syndicat des infirmières confirme que non seulement le centre hospitalier fonctionne avec une pénurie de 50% de son personnel, mais que les employés en place est inondé de temps supplémentaire obligatoire », précise la porte-parole du Comité Sauvons le Centre mère-enfant, Édith Gariépy.

Formé de citoyens issus de tous les milieux professionnels et de la grande région du Suroît,  le Comité Sauvons le Centre mère-enfant milite depuis plusieurs mois dans ce dossier. Ils dénoncent la volonté du CISSSMO de déménager le Centre mère-enfant et neuf autres départements vers l’Hôpital de Vaudreuil-Soulanges lors de son ouverture prévue en 2026.

Pénurie de personnel

Justifiant la future fermeture temporaire du Centre mère-enfant par le manque de personnel, Mme Gariépy et ses collègues militants se demandent d’où vient cette pénurie de personnel? « On pourrait prétendre qu’il n’a pas été possible de recruter d’infirmières pour combler les postes nécessaires pour les besoins du Centre mère-enfant, mais nous avons la preuve du contraire. Plusieurs infirmières ont postulé, dont une qui a plusieurs années d’expérience en salle d’accouchement et ayant acquise la certification Amproob et sa candidature a été refusée », soutient -on.

De son côté, le Syndicat des infirmières pointe du doigt, pour expliquer les problèmes de recrutement, des conditions de travail médiocres qui les poussent à bout de souffle. Plusieurs ont démissionné au cours des derniers mois en raison d’une surcharge de travail et d’une fatigue extrême accentuées par la pandémie.

Le regroupement citoyen précise qu’une gestion inapte du CISSSMO est aussi en cause pour expliquer le manque de personnel et les démissions qui s’accumulent.

Une mise sous tutelle demandée

Le mardi 6 avril en avant-midi, mis devant la fermeture temporaire probable du Centre mère-enfant, le regroupement citoyen a demandé la mise sous tutelle du CISSSMO par le Ministère de la Santé et des Services sociaux.

Voici les cinq demandes adressées à cette instance gouvernementales par lettre:

  1. Mise sous tutelle du CISSSMO;
  2. Protéger les infirmiers et les autres employés qui osent demander des améliorations;
  3. Prendre les mesures nécessaires pour empêcher la fermeture prévisible des accouchements à Salaberry-de-Valleyfield au cours des prochaines semaines;
  4. Maintenir en opération les 10 services dont le Centre mère-enfant que le CISSSMO compte fermer lors de l’ouverture du futur centre hospitalier de Vaudreuil-Soulanges;
    1. Mettre en place une vraie réflexion collective et transparente sur les besoins en matière de services de santé  de proximité offerts dans la région;

En entrevue vidéo, une infirmière travaillant au Centre mère-enfant nous explique son quotidien, mais aussi ce qu’elle dirait au ministre de la Santé, Christian Dubé, si elle avait un tête-à-tête avec lui.

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