Marcel Braitstein demeure à Vaudreuil-Dorion
Médaille de l'Assemblée nationale pour un citoyen de la région
Un citoyen de la circonscription de Vaudreuil a reçu un bel honneur ce vendredi 10 juillet. Des mains de la députée libérale Marie-Claude Nichols, Marcel Braitstein, un Vaudreuillois-Dorionnais est le lauréat de la médaille de l’Assemblée nationale.
Notons que ce dernier s’est démarqué au cours de sa longue et fructueuse carrière artistique. Belge d’origine, Marcel Braitstein naît à Charleroi en Belgique, le 11 juillet 1935. Immigré au Canada en 1951, il devient citoyen canadien.
Diplômé de l’école de Beaux-Arts de Montréal où il fait ses études de 1953 à 1959, il poursuit également des études et recherches au Mexique (1959-1961). Il fréquente dès lors l’instituto Allende de San Miguel de Allende au Mexique et c’est ainsi qu’il est initié par le sculpteur Lothar Kestenbaum à la souplesse du métal forgé comme moyen d’expression artistique. En décembre 1961, il y a sa première exhibition à Montréal, a lieu de la galerie Agnes LeFort. Par la suite, il part en Europe grâce à une bourse du Conseil des Arts du Canada. Renom et professeur pendant une trentaine d’années à l’UQAM, ses œuvres se trouvent dans de nombreux musées et collection publiques et privées, tant au niveau national, qu’international.
« Cet honneur lui est remis pour souligner à la fois sa grande détermination, sa passion pour son art, son désir de s’améliorer constamment, il est un modèle de persévérance et de ténacité. Par cette médaille, nous tenons également à souligner de façon particulière, le cheminement hors du commun de ce grand artiste de chez nous » Marie-Claude Nichols, députée de Vaudreuil.
La médaille de l’Assemblée nationale du Québec est remise par les députés en guise de reconnaissance, à des personnes qui se sont démarquées et qui ont fait une différence dans la vie d’autrui. Il s’agit d’une médaille de bronze, au fini antique laqué. Au revers on retrouve l’effigie du premier orateur de la chambre d’Assemblée du Bas-Canada, Jean- Antoine Panet. Cette effigie reproduite une partie de la toile Le Débat sur les langues de Charles Huot, qui orne la salle de l’Assemblée nationale de l’hôtel du parlement.
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