Élections municipales 2025
Un entrepreneur de Notre-Dame-de-l'Île-Perrot va briguer la mairie
Au cours des derniers jours, un citoyen de Notre-Dame-de-l'Île-Perrot, Patrick Lalonde, a confirmé via les réseaux sociaux qu'il briguera la mairie en tant que candidat indépendant lors des prochaines élections municipales. Rappelons que c'est en novembre prochain que les citoyens du Québec devront se rendre aux urnes pour élire leur prochain conseil municipal.
M. Lalonde précise qu'il est résident de son « île qui constitue la porte d’entrée de la Montérégie pour quiconque qui sort de l’île de Montréal par l’ouest. Mon Île Perrot, je l’aime. Proche de tout, mais loin des fléaux qui guettent les grandes villes. Au fil des années, j’ai vécu à différents endroits sur Mon île, soit à Pincourt, ville de L’Ile-Perrot et finalement Notre-Dame-de-l’Ile-Perrot depuis maintenant 14 ans. Chacun de ces endroits a fait partie d’une étape de ma vie», écrit-il d'entrée de jeu.
Il poursuit en ajoutant: «Toujours est-il que mon île, pour qu’elle soit et qu’elle demeure un endroit où il fait "bon de rester" et même "bon de travailler", comme dans mon cas, ça demande aux citoyens d’être actifs dans l’animation de notre vie communautaire. De mon côté, c’est à titre d’entraîneur au hockey mineur, d’entraîneur au soccer récréatif, et à titre de pompier à temps partiel que je me suis impliqué depuis mon arrivée sur l’île. De plus, je me fais un plaisir de faire participer ma famille aux événements communautaires et fêtes citoyennes se déroulant sur notre île, d’inscrire les membres de ma famille dans les associations sportives sur l'île, et je m’efforce d’encourager les commerces et restos locaux, lorsque possible, plutôt que de sortir de l’île. C’est ma façon à moi d’assurer la pérennité de notre milieu de vie. »
Occupant un emploi à temps plein qui le mène souvent à l'extérieur de la région, il accompagne des organisations municipales dans l’amélioration de leurs services aux citoyens, et afin d’accroître leur niveau de résilience en cas d’incendies et de sinistres.
« Mon travail, je le fais en collaboration avec des maires et mairesses, avec des directions générales, et avec des directions de services municipaux. Je peux vous dire qu’après plus de vingt ans en affaires dans le secteur municipal et paramunicipal, j’en ai vu des bons élus et des bons gestionnaires municipaux, mais j’en ai aussi vu des moins bons. Ça me rend peut-être un peu plus critique lorsque vient le temps d’évaluer ma propre administration municipale. Justement, les dernières années du conseil municipal de ma ville m’ont déçu : dépenses démesurées sans justifications, administration opaque et hermétique, déforestation sans consultations, et l'apparition de multiples conflits avec les parties prenantes qui gravitent autour de ma ville Si l’élection de l’équipe actuelle du conseil se voulait une solution, en 2009, à un conseil municipal précédent pour le moins "spécial", il n’en demeure pas moins qu’après seize ans au pouvoir sans opposition, il y a lieu de se questionner quant à savoir si les sept membres du conseil actuel représentent encore ceux et celles qui les ont jadis portés au pouvoir. Où sont les nouvelles idées fraiches? Les grands projets rassembleurs? Les consultations citoyennes? Les budgets participatifs? Nulle part. C’est la ligne de parti qui prime et c’est la continuité du passé qui l’emporte. On ressent un essoufflement évident de notre équipe d’élus et c’est normal. Après 16 ans au pouvoir, il est peut-être temps de laisser la place à des nouveaux candidats qui insuffleront une énergie qui n’est plus au rendez-vous», précise-t-il.
Après plusieurs mois de réflexion et de discussions avec les membres de ma famille et amis proches, il a donc décidé de partager son amour et son attachement pour sa ville et son île avec les 11 781 voisins résidant sur ma rue et dans les quartiers limitrophes afin d’amener un vent de fraicheur au sein de l'administration municipale. C'est pourquoi il se lance dans la course afin de devenir maire.
« Je mettrai donc mon visage sur des pancartes pour la première fois de ma vie afin de me présenter comme candidat indépendant à la mairie. L’indépendance de ma candidature est voulue. Je ne devrai rien à personne et pourrai prendre les meilleures décisions dans l’intérêt de la majorité des citoyens que je représenterai, si ces citoyens m’élisent bien sûr. Je travaillerai, en tout respect, avec les conseillers municipaux élus, peu importe qu’ils soient des candidats indépendants ou des candidats de l’équipe actuelle de la mairesse. Je vous avoue candidement que c’est tout un défi pour moi, à la fois motivant… mais aussi effrayant», admet-il.
En terminant, il tient à rassurer ses clients qui auraient peur de le voir fermer son entreprise dans les prochains mois. Même en cas d'élection, il n'a pas l'intention de le faire, précise-t-il. Certes un réaménagement de son horaire de travail sera nécessaire, mais le statut à temps partiel du maire est compatible avec son emploi actuel, estime-t-il.
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