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Réaction de Marie-Claude Nichols sur la situation sanitaire actuelle

La députée de Vaudreuil réclame des réponses du gouvernement

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12 janvier 2022
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Marie-Claude Pilon
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Par Marie-Claude Pilon, Journaliste

À la suite du plus récent point de presse du ministre de l’Éducation, la députée de Vaudreuil, Marie-Claude Nichols joint sa voix à celle de sa collègue Marwah Rizqy, députée de Saint-Laurent et porte-parole de l’opposition officielle en matière d’éducation, pour dénoncer l’improvisation et l’incohérence du ministre Roberge dans la gestion de la crise.

École à distance, report de la rentrée, manque de lecteurs de CO2, pénurie de tests rapides et toute la saga de qualité de l’air qui se poursuit bref, Mme Nichols, se dit très préoccupée.

« Encore une fois, le ministre Roberge attend à la dernière minute pour agir et
malheureusement, ce sont nos enfants et nos familles qui écopent. Les quelque 90 000 lecteurs de dioxyde de carbone devaient être installés initialement en septembre dernier. Puis M. Roberge a reporté les installations d’ici la fin du mois de décembre. Or, non seulement, nous apprenons qu’ils ne sont toujours pas installés, mais qui plus est, que seulement 54% des appareils seront livrés dans les centres de services scolaires et installés avant le retour en classe prévu le 17 janvier. C’est aberrant
», s’indigne la porte-parole en éducation, Marwah Rizqy.

En Ontario, plus de 70 000 purificateurs d'air avec filtre HEPA ont été installés dans les établissements scolaires et à ce jour, la province a enregistré quatre fois moins de cas d'infections, dans ses écoles, que le Québec.

« C’est bien beau les lecteurs de CO2, mais quelles sont les directives quand les lectures dépassent les limites ? On ouvre les fenêtres ? En hiver, on laisse greloter tout le monde? Où est allé l’argent du fédéral, le 432 M$ ? », poursuit-elle.

Quant aux masques de protection, Marie-Claude Nichols ne peut concevoir que les enseignantes et enseignants québécois ne puissent pas choisir quel type de masque porter. « L’Ontario offre le choix aux enseignants de porter un masque N95, mais au Québec le gouvernement décide à la place du personnel scolaire. Il est faux de prétendre qu’un masque de procédure offre le même niveau de protection qu’un N95, le gouvernement doit laisser les enseignants choisir leur masque comme c’est le cas actuellement chez leurs homologues ontariens ».

Des tests rapides pour tous... ou presque

Concernant la distribution des tests rapides dans les écoles, la députée de Vaudreuil déplore le fait, qu’encore une fois, trop de questions sont sans réponses. « En conférence de presse, le ministre a indiqué que tous les élèves, du préscolaire, au secondaire, recevraient une boîte de tests rapides. Oups, quelques heures plus tard, le cabinet du ministre se rétracte et laisse savoir que les étudiants du secondaire n’y auront pas droit. Pourquoi ? Omicron ne s’arrête pas aux portes des écoles secondaires. Si l’éducation est une vraie priorité pour le premier ministre François Legault, alors qu’il distribue des tests rapides aussi au secondaire. Donnons tous les outils pour rouvrir et garder nos écoles ouvertes de façon sécuritaire. Des parents du comté de Vaudreuil sont inquiets et je partage leurs inquiétudes. Est-ce que les tests seront livrés à temps? En aura-t-il assez? Qu’en est-il pour ces jeunes qui font l’école à la maison? Ont-ils droit auxdits tests? Qu’est-ce qui est prévu pour eux? Les familles ne savent plus sur quel pied danser et je les comprends », se questionne Mme Nichols.

La députée tient à rappeler que des centaines de boîtes de tests ont dormi sur des tablettes pendant des mois, alors que l’opposition réclamait leur distribution à la population. « Pourquoi avoir attendu si longtemps? Pourquoi ne pas avoir envoyé un ensemble de tests à chacune des adresses postales de la province ? Pourquoi ne pas en avoir commandé davantage, plus tôt? Rien, ne peut justifier la situation dans laquelle nous sommes présentement en ce qui concerne le manque de tests rapides. Rien. », ajoute-t-elle.

Des solutions existent

Selon madame Nichols, des parlementaires de tous les partis ont des solutions à proposer, il faudrait simplement que le premier ministre accepte de les entendre.

« Actuellement, personne n’est consulté à Québec excepté les ministres. Même les députés caquistes n’ont pas de réponses pour leurs citoyens. Imaginez-nous dans l’opposition. Notre rôle est de vous répondre, de vous rassurer, de vous guider et je vous assure, citoyens du comté de Vaudreuil, que je vais continuer d’aller à la recherche de réponses à vos questionnements », conclut la députée de Vaudreuil.

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