LIen cyclable sur le pont Monseigneur-Langlois
Les MRC de Beauharnois-Salaberry et de Vaudreuil-Soulanges s’unissent pour les cyclistes
Face à l'absence d'une véritable volonté gouvernementale, les MRC de Vaudreuil-Soulanges et de Beauharnois-Salaberry ont pris la décision de contribuer au financement de l'aménagement d'un lien cyclable sécuritaire sur le pont Monseigneur-Langois. C'est donc un montant de 16 538 $ qui sera investi annuellement par chacune des MRC, et ce, pour une période de 5 ans.
« Il est regrettable que les municipalités doivent assurer la sécurité routière sur une infrastructure dont ils ne sont pas propriétaires. Nous avons demandé la collaboration des députés Marilyne Picard de la circonscription de Soulanges et Claude Reid de la circonscription de Beauharnois afin de contribuer financièrement à ce projet à même leurs fonds discrétionnaires, mais ils ont refusé. Toutefois, comme élus responsables, nous croyons que la sécurité est primordiale pour les cyclistes et les automobilistes qui emprunteront le pont Monseigneur-Langlois et c’est pourquoi nous contribuons à offrir une infrastructure sécuritaire. Il faudra toutefois trouver une solution permanente pour assurer le maintien d’un lien cyclable entre nos deux territoires », a mentionné monsieur Patrick Bousez, préfet de la MRC de Vaudreuil-Soulanges et maire de la municipalité de Rivière-Beaudette.
De son côté, Maude Laberge, préfète de la MRC de Beauharnois-Salaberry et mairesse de la municipalité de Sainte-Martine tient à remercier les clubs cyclistes et les citoyens pour leur patience et leur implication dans le dossier. « [L]’enjeu du financement étant maintenant solutionné, nous comptons sur la diligence du MTQ pour amorcer les travaux dans les meilleurs délais », de conclure madame Laberge.
Rappelons qu’Hydro-Québec procède actuellement à des travaux de réfection aux assises des ponts des barrages de Coteau pour une période approximative de 10 ans, ce qui prive les usagers de la Route verte du lien reliant Salaberry-de-Valleyfield à Coteau-du-Lac. Pour réaliser un aménagement sécuritaire sur le pont Monseigneur-Langlois, le ministère des Transports demandait aux municipalités de financer 50 % des coûts récurrents même si l’infrastructure est provinciale.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.