Une première depuis 2015
Le marché immobilier se stabilise dans Vaudreuil-Soulanges
Quelque 204 résidences se sont vendues sur le territoire de Vaudreuil-Soulanges en juin dernier, soit une de plus qu’en juin 2021. C’est du moins ce que rapporte l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ), dans son dernier rapport.
Les plus récentes statistiques démontrent également une hausse de 40% des nouvelles inscriptions sur le marché par rapport à la même période l’an passé.
« Dans un tel contexte, la mise en vente de nouvelles propriétés, supérieure à la moyenne historique depuis le mois de mai, commence à avoir un impact sur l’inventaire de propriétés à vendre. La hausse marquée des inscriptions en vigueur se traduit donc par une légère hausse du temps nécessaire pour écouler l’inventaire, une première depuis 2015, toutes périodes confondues et dans tous les secteurs de la région », remarque Charles Brant, directeur du Service de l’analyse de marché de l’APCIQ.
Alors que le mois de mai était marqué par une diminution du nombre de copropriétés vendues, juin enregistre une hausse de 10% comparativement à juin 2021. Le prix médian est aussi plus élevé en passant de 317 500 $ en juin 2021, à 358 000 en 2022. Quant au délai de vente, les vendeurs ont trouvé preneur, en 23 jours, en moyenne.
Pour les résidences unifamiliales, juin 2022 est marqué par une baisse de 3% versus 2021. Quant au nombre d’inscriptions en vigueur, la hausse enregistrée est de 54%. Finalement, le prix médian connait lui aussi une augmentation comparativement à l’année dernière. Or, il est moindre qu’en mai 2021 en passant de 590 000 à 571 000.
« Bien que les conditions de marché demeurent très serrées à l’avantage des vendeurs, on observera enfin, au cours des prochains mois, une baisse tendancielle du niveau de surenchères et un essoufflement de la hausse soutenue des prix par rapport à 2021. Globalement, une stabilisation des prix se dessine depuis mai dernier, annonçant l’atteinte du pic du marché à Montréal, notamment dans un contexte où la qualification des ménages pour obtenir un prêt hypothécaire s’avère de plus en plus ardue », conclut M. Brant.
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