La Sûreté confirme l'arrestation d'un suspect
Pas de constat de rassemblement illégal émis pour l'instant par la SQ
La Sûreté du Québec (SQ) confirme l'arrestation d'un suspect et précise qu'aucun constat d'infraction à la loi sur la santé publique n'est émis pour l'instant en ce qui à trait au rassemblement illégal survenu plus tôt aujourd'hui dans le skatepark de Vaudreuil-Dorion.
L'événement, organisé par les influenceurs Art du malaise et Luca Toni, surtout populaires auprès des jeunes, rassemblait environ 450 personnes selon les policiers. C'était dans le cadre d'un concours, où l'école qui amassait le plus de points gagnait un spectacle de fin d'année.
Néanmoins, aucun constat n'est émis pour l'instant par les autorités. Cela pourrait s'expliquer en raison de la collaboration des jeunes présents au skatepark, situé en face de l'école secondaire de la Cité-des-Jeunes, avec les agents de la SQ, les agents de sécurité de la Ville de Vaudreuil-Dorion et le personnel scolaire.
Selon la Sûreté du Québec, un constat pour rassemblement illégal n'est pas donné « automatiquement ». « Il n'est pas exclu dans l'enquête qu'il pourrait y avoir quelque chose à ce niveau-là », ajoute Valérie Beauchamps des communications de la SQ. Elle précise que des personnes ont été identifiées à ce sujet.
Arrestation d'un suspect
L'influenceur Luca Toni a été arrêté pour voie de fait mercredi midi. Ce dernier, menotté par les agents, a été amené au poste où il a par la suite été libéré sous promesse de comparaître.
L'homme de 26 ans de Montréal aura toutefois certaines conditions à respecter avant de passer en cour. La SQ n'a pas détaillé ces conditions.
Selon les témoignages des gens sur place, un groupe d'étudiants de la Cité-des-Jeunes aurait lancé des oeufs sur les influenceurs en question, jusqu'à ce qu'une étudiante gifle M. Toni, ce à quoi il aurait riposté en la poussant.
Les circonstances de l'altercation ne sont pas connues pour l'instant, mais plusieurs qualifient M. Toni de misogyne sur les réseaux sociaux.
Un constat a également été remis à une personne en vertu d'un règlement municipal parce qu'elle ne voulait pas quitter les lieux.
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