Les crimes contre la personne et la propriété sont en baisse dans la région
Parmi les faits saillants du bilan annuel du Comité de sécurité publique de la MRC de Vaudreuil-Soulanges, la baisse du nombre de crimes contre la personne et contre la propriété sur le territoire et l’un des points dont le groupe est le plus fier.
C’est surtout sur les crimes contre la propriété que l’efficacité du service de police de la Sûreté du Québec a été éloquente. On parle d’une baisse de 772 crimes commis par rapport à la moyenne des quatre dernières années (1435 pour l’année en cours versus 2157).
La SQ a d’ailleurs réalisé un bon coup au mois de mai alors qu’elle a procédé à quatre arrestations concernant une série de 70 introductions par effraction survenues entre septembre 2011 et avril 2014, dans les régions de la Montérégie, des Hautes-Laurentides, des Laurentides et de Lanaudière. Vingt et un de ces cas se sont passés à Saint-Lazare.
« Il s’agit du pire crime contre la personne. Plusieurs ont pu récupérer des biens. On parle beaucoup du 1 M$ en biens volés, mais il y a aussi 400 000 $ de dommage matériel », précise le lieutenant du poste de la SQ de la région, Marc Robert, en rappelant que ce dossier se trouve maintenant devant les tribunaux.
Soulignons que la moyenne du nombre d’introductions par effraction au cours des quatre dernières années était de 441 contrairement à 247 pour l’année en cours, une baisse révélatrice.
Notons également que les incendies criminels (32 versus 41), les vols simples (548 versus 805), les vols de véhicule (104 versus 155), le recel (20 versus 22), les fraudes (202 versus 225) et les méfaits (282 versus 467) ont tous connu des baisses encourageantes.
Quant au crime contre la personne, il est passé de 727 en moyenne au cours des quatre dernières années à 710 pour l’année courante. Ici on parle d’infractions entraînant la mort (3 versus 4), de voie de fait (372 versus 414), de vols qualifiés (11 versus 26), autres crimes contre la personne (269 versus 234) et d’agressions sexuelles (55 versus 50). Dans les deux derniers cas on note une triste hausse, mais il ne faut pas nécessairement croire qu’il s’agit d’une « hausse significative » tient à souligner le lieutenant Robert.
« Dans le cas de la hausse des agressions sexuelles, ça ne signifie pas nécessairement une mauvaise chose. On a des raisons de croire qu’il est maintenant plus facile de dénoncer avec toutes les campagnes de sensibilisation qui se tiennent », explique-t-il.
La semaine dernière, le site Internet cameconcerne.ca, un outil pour sensibiliser les gens à la violence à caractère sexuel, a été lancé. M. Robert y fait d’ailleurs allusion. Selon lui, le lancement de ce site pourrait hausser le nombre d’agressions sexuelles comptabilisées. Encore là, il insiste pour spécifier qu’il faut plutôt y voir un nombre plus élevé de dénonciations que d’agressions sexuelles, sans toutefois minimiser les données.
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