Conseils du MAPAQ
Comment prévenir la grippe aviaire chez sa volaille?
L’automne arrive à grands pas et plusieurs oiseaux migrateurs reprendront bientôt leur trajet du nord au sud, quittant ainsi leur territoire de reproduction vers leur zone d’hivernage. À l'approche de cette saison, le MAPAQ demande la vigilance et la collaboration des citoyens du Suroît.
Les oiseaux sauvages constituent un réservoir pour l’influenza aviaire. Par leur présence accrue le long de la voie migratoire, ils contribuent à la propagation du virus et augmentent ainsi le risque de contamination des oiseaux domestiques. De plus, les températures extérieures plus fraîches sont propices à la survie du virus dans l’environnement.
Par conséquent, le MAPAQ incite les citoyens de la région à signaler la présence d’oiseaux sauvages morts ou moribonds en communiquant avec le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) au 1 877 346‑6763. Selon certains critères, les spécimens pourront être récupérés pour analyse par les agents de protection de la faune.
Toutefois, un citoyen qui se trouve dans le secteur où plusieurs mortalités d’oiseaux sauvages sont rapportées, il peut se débarrasser des carcasses de façon sécuritaire en suivant le protocole disponible sur Quebec.ca.
Prévention et biosécurité pour la volaille d’élevage
Les propriétaire d’une basse-cour ou d’un petit élevage d’oiseaux doivent savoir que le risque pour leurs oiseaux de contracter le virus de l’influenza aviaire est actuellement élevé. Les mesures de prévention et de biosécurité doivent être appliquées rigoureusement en tout temps et le niveau de vigilance doit demeurer élevé.
Les exigences prévues selon le Règlement sur les conditions de salubrité des lieux de garde d’oiseaux captifs doivent être respectées pour éviter les contacts avec les oiseaux sauvages :
- Les oiseaux domestiques doivent être gardés dans un bâtiment ou un espace clôturé pour éviter qu’ils puissent en sortir librement.
- Les mangeoires et les abreuvoirs de vos oiseaux doivent être protégés : aucun palmipède migrateur ne doit pouvoir y accéder ou les souiller.
- L’eau de surface ne doit pas être utilisée pour abreuver les oiseaux ni pour nettoyer le matériel et les bâtiments.
- Il est interdit de garder à la même adresse civique des oiseaux domestiques et des palmipèdes migrateurs.
Le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) recommande également aux propriétaires d’oiseaux d’élevage :
- D’éviter tout contact direct ou indirect avec les oiseaux sauvages en confinant les oiseaux d’élevage dans un bâtiment fermé lorsque possible, sinon dans un enclos avec toit (ex. : filet).
- D’éviter d’attirer les oiseaux sauvages par la présence de nourriture, de plans d’eau ou d’accumulation d’eau au sol à proximité de l’enclos.
- De nettoyer et désinfecter tout véhicule ou équipement avant chaque entrée ou sortie du lieu d’élevage.
- De limiter l’accès à la ferme aux personnes autorisées seulement et de s’assurer que ces personnes respectent les mesures de biosécurité en vigueur (tenir un registre des visiteurs, si possible).
- D’éviter tout contact entre les élevages de basse-cour et les élevages commerciaux (ex. : partage de personnel).
Les signes cliniques à observer chez les animaux sont:
- Manque d’énergie et d’appétit;
- Diminution de la production d’œufs et ponte de nombreux œufs à coquille molle ou sans coquille;
- Enflure de la tête, des paupières, de la crête, des caroncules et des jarrets;
- Toux, éternuements et signes nerveux;
- Diarrhée; ;
- Manque de coordination
- Mort subite.
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