300 sacs à l'heure
Des services de sécurité incendie se préparent en cas d’inondation
Bien que pour l’instant tout porte à croire que le printemps 2021 sera calme au niveau des inondations, les pompiers des services des incendies de Sainte-Marthe, Saint-Clet, Saint-Polycarpe et Rivière-Beaudette se sont affairés à préparer des centaines de sacs de sable, ce mardi.
Assistés de travailleurs des travaux publics de Saint-Clet, ils ont préparé quelque trois-cents sacs de sable à l'heure à utiliser en cas d'inondation. « Il n'y a aucune inquiétude à avoir pour le moment », nous a confirmé le directeur du Service des incendies, Michel Bélanger qui travaille en étroite collaboration avec le personnel des travaux publics. « Ça entre dans le cadre de nos plans de mesures d'urgence de nos différentes municipalités », ajoute M. Bélanger. « Les sacs seront mis au sec... en cas de besoin ».
C’est grâce à la coopération du Service des incendies de la Ville de Pincourt, que les équipes ont été en mesure préparer ces sacs.
Rappelons qu’en 2020, la Ville de Pincourt a fait l’acquisition d’une ensacheuse afin d’être en mesure de préparer et d’entreposer des sacs de sable en cas d’inondation.
« Présentement, nous avons en entrepôt, à la Ville, 70 000 sacs vides, prêt à être rempli au besoin. Une équipe bien préparée et habituée à ce genre de machinerie peut facilement préparer entre 500 et 1000 sacs de sable à l’heure. Ce fut un important investissement pour la Ville de Pincourt, mais celui-ci nous permettra d’être totalement autonomes en cas de sinistre », explique le directeur du Service des incendies de Pincourt Yanick Bernier.
Le directeur ajoute que la Ville de Pincourt avait aussi, en 2020 fait l’acquisition d’une génératrice sur remorque et d’une pompe à haut débit, toujours en prévision d’éventuelles inondations.
Finalement, questionné à savoir si le territoire est à risque de connaître un printemps semblable à ceux de 2017 et 2019, Yanick Bernier se veut rassurant. « Pour l’instant, le couvert de neige et de glace est normal. Ceci étant dit, nous ne sommes pas à l’abri d’une hausse des températures et de précipitations », conclut-il.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.